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3 pistes pour réfléchir à l’impact écologique de nos usages numériques

3 pistes pour réfléchir à l’impact écologique de nos usages numériques

« Dématérialisés », nos usages numériques ? En es-tu vraiment sûr·e ? Aujourd’hui, on se penche sur quelques effets de nos usages connectés sur le monde réel. Par exemple les composants de nos outils informatiques : leur production recouvre de véritables enjeux géo-stratégiques, logistiques et écologiques. Et quand on stocke nos mails par milliers, quel effet sur le climat ? Différents chiffres sont brandis ici et là, et certains soulèvent de vrais débats. Dernière piste de réflexion : derrière la simplicité de la commande en ligne, il y a la livraison. Et l’on se rend compte que calculer l’empreinte écologique d’Amazon est singulièrement compliqué… 

Une sombre affaire de semi-conducteurs

D’où viennent les composants qui permettent de construire nos ordinateurs, nos smartphones, nos assistants intelligents ? En chamboulant des circuits entiers de production et de livraison, le Covid-19 a jeté un coup de projecteur sur un petit outil absolument nécessaire pour faire fonctionner toutes ces machines : les semi-conducteurs. Comme on le détaille ici, les effets de leur pénurie se font encore ressentir aujourd’hui, en particulier dans l’industrie automobile.

Poids plumes, nos habitudes connectées? 

Toutes nos pratiques numériques ont des effets sur l’environnement, mais, je te l’accorde, difficile de s’y retrouver. Prenons le streaming : est-ce si polluant, de regarder Don’t look Up tranquillement devant son ordinateur ? Si le think tank the Shift Project a initialement chiffré très haut le poids énergétique de nos consommations vidéos, d’autres acteurs du secteur pointent de grosses erreurs de calcul… voire se plaignent d’un détournement du débat (vaut-il mieux s’inquiéter de notre consommation d’électricité, parmi les moins carbonées au monde, ou plutôt des terres rares qui servent à construire nos outils numériques ? Vous avez trois heures) (lire notre kit). 

Un swipe, livré, décarboné ? 

Dernière étape de notre réflexion sur les effets environnementaux de nos usages numériques : la livraison. S’il est une pratique dont l’usage s’est démultiplié avec les confinements, c’est bien celle-ci. Quel est l’impact carbone d’un Amazon, par exemple ? C’est la question que nous nous sommes posée en août, pour constater qu’il était très difficile de produire un chiffre exact… En chemin, nous avons tout de même compris que pour parvenir à l’établir, il faudrait aussi bien prendre en compte les coûts du transport (emballages, avions, bateaux, etc) que ceux des autres activités du géant, comme ses offres de services cloud (lire notre kit).