Pour voter, clique ici !

Pour Marieke Flament, CEO de la Fondation Near, la blockchain et l'IA ont le potentiel d'adresser deux enjeux cruciaux de notre époque : la confiance et l'équité. La décentralisation du web3 pourrait contrebalancer le pouvoir de l'IA, souvent concentré entre les mains de grandes entreprises. L'IA, malgré ses avantages en matière d'optimisation et d'automatisation, pourrait devenir un outil de contrôle redoutable. D'autre part, la blockchain pourrait aider à instaurer la confiance dans un monde en proie à la désinformation. Les deux technologies combinées pourraient ouvrir un espace pour la créativité et l'innovation, et favoriser un internet décentralisé, plus accessible et diversifié.

L'économie des créateurs, évaluée à plus de 100 milliards de dollars en 2022, s'étend grâce à l'IA et aux plateformes de streaming en direct. Cependant, les créateurs sont souvent limités par des plateformes centralisées et peinent à générer des revenus. Avec l'émergence de Web3, les technologies comme les cryptomonnaies et les NFT offrent une opportunité de contrôle total sur le contenu et d'établir des relations directes avec les fans. Le Web3 accorde aux utilisateurs la propriété de leurs données, leur permettant de traiter ces données comme leur propriété personnelle et d'être payés pour leur contenu. Des projets existants ont déjà rendu cela possible. Un bon exemple est la plateforme publicitaire Permission, qui relie les consommateurs aux marques. Avec Permission, les utilisateurs peuvent gagner de la crypto-monnaie en récompense du partage de leurs données et de leur engagement avec les marques. Une idée similaire est celle d'Ocean Protocol, qui est une place de marché où les individus peuvent vendre leurs données en tant que NFT. En outre, Zedosh est une application qui rémunère les utilisateurs pour qu'ils regardent des publicités.

Nous devons être de meilleurs conteurs pour combattre le cynisme des médias et construire un avenir positif, raconte Tom Ffyske (Accenture). Le cynisme des médias : Le métavers n'est pas bien compris ou apprécié par les médias et le public, qui ont tendance à se concentrer sur les aspects négatifs de la vision et des produits de Meta. Pour y remédier, il faut une meilleure histoire qui communique la valeur plus clairement. Confusion : Nous n'avons pas su communiquer la valeur de nos propres activités, et les lacunes ont été facilement comblées par des histoires négatives. Simplicité : Une bonne histoire se résume à la simplicité, même en sacrifiant des détails. Apple est un excellent exemple dont les autres entreprises peuvent s'inspirer. Une bonne histoire : Nous devons formuler une histoire plus positive, avec une finalité ferme, que les gens peuvent comprendre rapidement et facilement. Vous trouverez à la fin de l'article ma proposition sur ce à quoi elle devrait ressembler.

Le métavers, monde virtuel ouvert, pourrait améliorer le monde réel s'il respecte certains principes : narration, diversité, décentralisation, ouverture, durabilité et opportunités pour tous. Les métavers devraient favoriser la compréhension culturelle grâce à la narration, refléter la diversité du monde, favoriser la décentralisation pour éviter la censure et le contrôle centralisé, être ouverts et non contrôlés par une seule entité, être durables et respectueux de l'environnement, et enfin offrir des opportunités à tous, sans frontières géographiques. Les responsables politiques doivent comprendre ces principes pour soutenir la construction d'un métavers équitable.

Bitcoin est rapidement devenu la deuxième plus grande blockchain pour les NFT en termes de volume de ventes, selon l'agrégateur de données de l'industrie des NFT, CryptoSlam. Alors qu'Ethereum reste en tête avec environ 393 millions de dollars de volume, Bitcoin suit avec plus de 169 millions de dollars, plus du double du troisième, Solana. Deux collections populaires, Space Pepes et Bitcoin Frogs, ont généré un volume de ventes important (12 et 9,6 millions de dollars respectivement) au cours des 30 derniers jours. L'influence des "Bitcoin NFTs" devient indéniable.

Yo Crypto, startup française (originaire de Villefranche-sur-Saône), propose des produits high-tech payables en cryptomonnaies via sa plateforme e-commerce. A la différence de places de marché comme Amazon ou Cdiscount, Yo Crypto permet un paiement direct en cryptomonnaies. Plus de 12 cryptomonnaies sont acceptées pour l'achat de divers produits, du dernier iPhone à de nouveaux composants informatiques. Fondée en 2022, Yo Crypto ne cesse de croître en popularité.