| | | A-t-on (vraiment) raison d'être pessimiste ? |
Cher(e) toi,
| Comment ça va ? Je pourrais presque demander : “euh, ça va la France ?”.
Vu de Bali, d’où je t’écris ce matin, la lecture de la presse française et des médias sociaux donne une impression d’apocalypse généralisée. J’ose à peine toquer à ta porte ce dimanche. Bon.
| Toc toc.
| Si tu veux, on va parler de pessimisme et d’optimisme, hein ? Mais en mode prise de recul et bonne humeur. Comme un (bon) jus detox après une gueule de bois. Et puis avec un croissant aussi parce que juste le jus détox c’est trop triste. Ok ? ❤️ Si tu ne me connais pas, je me présente : je suis Benoît Raphaël, co-fondateur de Flint. Et un dimanche sur deux, je réfléchis avec toi sur la façon dont nous pouvons parvenir à penser par nous-mêmes dans le chaos de l'info. D'ailleurs, si on t'a fait passer cette lettre,tu peux t'abonner ici. Aujourd'hui je te propose une petite enquête dans les tréfonds du pessimisme, de démystifier encore une fois l'intelligence artificielle, même si elle a le pouvoir de tromper les humains plus facilement que les humains, et de découvrir un outil fascinant pour analyser en quelques secondes tous tes documents PDF compliqués, avec l'IA.❤️
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Alors pourquoi je me suis posé la question ? Parce que je me la pose tout le temps figure-toi. À chaque fois que j’échange avec les autres, dans la vraie vie ou sur les médias sociaux, à chaque fois que je consulte les médias.
Quel que soit le niveau intellectuel de mon interlocuteur, j’entends : “C’est de pire en pire”. Généralement complété par un gentil upercut du type “Et ça va empirer encore”.
Qu’est-ce qui va empirer ? À peu près tout si j’en crois ce que j’entends (mais tu l’entends aussi je suppose) : l’état général du monde, le dérèglement climatique, la violence, l’autoritarisme, les dérives de l’intelligence artificielle, la paresse des jeunes, les inégalités sociales, les émeutes, le niveau d’éducation… |
Alors parmi ces affirmations, tout n’est pas rationnel. Mais certaines d’entre-elles sont vraies ou réalistes.
| D’où ma question : avons nous de bonnes raisons d’être pessimiste ?
| Suivie d’une autre question : et si oui, est-ce qu’il faut QUAND-MÊME être pessimiste ?
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Pourquoi je pose ces questions naïves ? Parce que j’ai un biais d’optimisme. Je le sais. Je me soigne. Mais les gens qui pensent que ça va de mal en pis, ça me stresse, c’est comme ça. En même temps je suis quelqu’un de très rationnel. Donc tu vois le bordel dans lequel mon cerveau se trouve en ce moment.
| Donc j’aimerais qu’on fasse un petit jeu cet été, si tu veux bien.
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J’aimerais que l’on dresse une liste argumentée (avec des études tout ça) de ce qui va vraiment moins bien, et de ce qui va mieux. Après on pourra y ajouter un petit chapitre “oui mais ça va mieux d’accord mais dans le futur ça va aller moins bien” si tu veux.
Mais commençons par les bases sinon on va tous se jeter d’un pont (et il faudrait se dépêcher apparemment, rapport à la sécheresse…) avant d’avoir fait un pas en avant vers le bonheur.
| Alors comme je n’ai pas eu le temps de tout répertorier, donc je te propose une première étape que l’on peut faire ensemble.
Et j’ai déjà des premières réponses super intéressantes, et d’autres plutôt amusantes tu verras.
| J’ai donc listé les principales bases de données de référence sur lesquelles tu vas pouvoir t’appuyer pour répondre à ces questions. Tu me diras si tu en vois d’autres. | Tout d’abord, sommes nous vraiment plus pessimistes qu’optimistes en général, et sommes-nous de plus en plus pessimistes ?
| Alors la réponse est oui, mais ça dépend.
| Pour vérifier ce point, tu peux aller consulter deux bases de données. La première est européenne, elle est publiée par un institut indépendant et s’appelle “ The Optimism Gap”. Elle est super intéressante.
| La seconde est internationale, elle est menée chaque année par Ipsos auprès de 24000 citoyens dans le monde selon une méthode de quotas. La dernière édition s’appelle “ Global Advisors Predictions 2023”.
| Alors les chiffres varient pas mal (comme toujours), mais ce qu’on peut dire c’est que les gens sont pessimistes sur l’avenir du monde (et des autres) mais moins sur leur propre avenir. C’est une tendance connue. Les cons c’est toujours les autres. Les scientifiques appellent ça d’ailleurs l’optimisme irréaliste ou encore le "BTAE" (" Better Than Average Effect") (c'est à dire " l'effet ça va mieux se passer pour moi que pour que la moyenne des gens"). Ça devrait nous aider à relativiser. Tu vois là par exemple, sur cette infographie, on sent le pessimisme généralisé des Européens, mais uniquement sur l’avenir collectif. Sauf pour la France. Ah oui, j’oubliais de te dire : dans la plupart des panels, les Français sont généralement pessimistes sur TOUT. Ce qui semble indiquer qu’ils sont plutôt dépressifs. Ou que c’est juste culturel. Hum. | | Bon, rassure-toi, au plan mondial, les chiffres sont encore positifs. 65% des gens du monde (VS 58% en Europe) pensent que l’année 2023 sera meilleure pour eux. Mais la chute par rapport à l’optimisme de l’an passé est énorme : - 12 points !
| Concernant le futur de l’économie, l’optimisme est désormais minoritaire, et en baisse d’une année sur l’autre : 46% d’optimistes, soit une baisse de 15 points (mais seulement 3 points depuis 2012). Ce qui veut signifie littéralement que le monde a basculé, de 2022 à 2023, de l’optimisme au pessimisme. Que s’est-il passé ? | | Haha, bonne question, tu crois que je suis dans la tête des gens moi ? Mais essayons quand même de résoudre cette énigme.
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Commençons par les coupables. Qui plombe ce fichu baromètre de l’optimisme mondial ?
| Alors, à la question "2023 sera-t-elle une meilleure année pour moi que 2022", les pessimistes record du monde du pessimisme sont peu nombreux.
Ils ne sont que trois contre le reste du monde.
Dans l'ordre du pessimisme chronique, j'appelle les Japonais (médaille d'or), les Belges (médaille d'argent) et... les Français (oui, même aux jeux olympiques du pessimisme les Français n'arrivent pas à avoir la médaille d'or c'est déprimant).
Bon sinon globalement, on retrouve les Européens regroupés comme des champignons tout en bas du tableau de l'optimisme avec les copains Turcs et Sud-Coréens. | | Avant d’aller plus loin dans ces chiffres (tu verras qu’ils sont plein d’enseignements sur l’état ambigu du monde), je te propose d’aller faire un tour vers les raisons de ne pas être optimistes.
Oui, parce que souviens-toi, c'est un peu le but de l'exercice.
Pour cela, je suis allé consulter 3 bases de données que je t’invite a sauvegarder dans tes favoris pour tes prochaines réflexions sur tous ces sujets angoissants.
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→ La première est globale et multi-thématique, elle concerne, si j’essaie de résumer, l’état d’avancement des objectifs de l’ONU en matière de bien-être de l’humanité. Elle a été créée par le statisticien Hans Rosling (auteur d’un ouvrage majeur que tu dois ABSOLUMENT lire : “Factfullness”) et s’appelle “ Gapminder”.
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→ La seconde concerne l’évolution des inégalités dans le monde (mieux ou moins bien ?). Elle s’appelle “ The World Inequality Database” et elle est régulièrement citée par l’économiste spécialiste du sujet, Thomas Piketty.
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→ Et la troisième évalue chaque année le niveau de bonheur mondial. Ça s’appelle le World Happiness Report dont l’objectif est de militer pour que ce critère soit pris en compte plutôt que celui du PIB (le produit intérieur brut).
| Avec ça je pense qu’on est paré pour savoir si on a des raisons ou non d’être pessimiste. Non ?
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Bon, tu vas voir que c’est plus compliqué que ça mais commençons par les trucs basiques si tu veux bien.
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Alors, que disent les chiffres ? Selon Gapminder, que globalement, tout va de mieux en mieux. Là, tu vois, ce sont des chiffres globaux correspondant à différents critères de développement de l’humanité comme l’éducation, la santé, et le niveau de vie. Bon.
| | Du côté des meurtres, on n’a pas toutes les infos, mais en Europe ça baisse depuis les années 80. En revanche, aux Etats-Unis, c’est, hum... plus compliqué.
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Du coup, je suis allé chercher du côté des inégalités.
J’ai commencé par la France. En rouge tu vois l’évolution des revenus partagés par 10% de la population (en baisse), ceux partagées par 1% (en léger recul par rapport au début des années 2000) et ceux partagées par 50% de la population (en hausse donc). C’est toujours beaucoup, mais ça s'améliore un peu. | |
En revanche, celle du partage de la richesse est négative. Ça nous fait une première raison concrète de mécontentement (en tout cas pour au moins 89% de la population). | |
Mais si on regarde à l’échelle mondiale, on peut relativiser le phénomène. En orange foncé, tu as la courbe globale de la part des 10% les plus riches (en baisse). | | Est-ce que ça affecte le niveau de bonheur ? Statistiquement non. Les résultats sont un peu bordéliques comme tu peux le noter, et parfois conjoncturels, mais pas de grosse inquiétude de ce côté. Tu noteras que la Chine qui a vu ses inégalités monter en flèche a aussi vu monter son score de bonheur (même s’il commence à se tasser sérieusement).
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Mais alors pourquoi ce pessimisme galopant ? Eh bien demandons aux gens !
| Est-ce que ce pessimisme est dû, par exemple, à notre expérience passée ? Alors un peu...
Par exemple, les gens du monde en général pensaient que l’année 2022 serait une bonne année pour eux et leur famille, à 77%… Cool.
Sauf que, un an plus tard, après vérification, ils ont constaté que, "ah bah en fait non!"... à 73%.
| On est donc passé de 27% de pessimistes à 73% qui leur ont donné raison après coup.
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Mais on ne peut pas en faire une règle. Avant 2022, chaque année, les gens prévoyaient des trucs cools pour l’année suivante, confirmaient que en fait non mais continuaient d’être optimistes. Cette année, cette règle a été brisée. Tu peux t'amuser à comparer les prédictions (image 1) et les constats (image 2) dans ces deux tableaux.
Prévisions
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Constat
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| Alors que s’est-il passé ? J’y viens après ce petit interlude.
🧉 Interlude 🧉
| Pour la petite histoire, les plus optimistes dans cette affaire, toutes prédictions confondues, ce sont les Indonésiens. C’est le pays où se situe l’île (Bali) d’où je t’écris aujourd’hui. Les Indonésiens sont optimistes sur tout. 8 habitants sur 10. Certes, ils sont minoritaires à penser que 2022 a été une mauvaise année pour eux (45%),mais ils pensent tout de même (à plus de 80%) que le pouvoir d’achat va continuer de baisser et que le chômage va augmenter, que les marchés vont d’effondrer (65%) et que les événements climatiques extrêmes seront plus nombreux (83%). Mais ils restent d’indécrotables optimistes malgré leur vision sombre de l’avenir.
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Sinon, l’étude pose des tas de questions pessimistes marrantes à la population mondiale.
| Comme “Pensez-vous qu’un astéroide va s’écraser sur la terre ?” (c’est vrai qu’on l’avait oublié cette menace là…). 22% pensent que non (mais mes amis Indonésiens pensent à 47% que oui).
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Mieux : “Pensez-vous que les extra-terrestres vont débarquer sur terre? “ Alors tout de même, 18% pensent que oui, c’est possible (enfin surtout les Indiens, à 43%). |
Et enfin, “Un programme d'intelligence artificielle malveillant qui ne peut être arrêté causera des dégâts considérables dans mon pays” est toujours envisagé comme une possibilité pour 27% des citoyens du monde (25% en France).
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🧉 Fin de l'interlude 🧉
Plus sérieusement, les plus grosses variations concernent 3 sujets majeurs : - la crainte d’un nouvel effondrement des marchés (+15 points) - la peur d'un affaiblissement de l’économie mondiale (+15 points) - le risque d’une guerre nucléaire (+14 points). |
Viennent ensuite l’appréhension d’un risque sévère en terme de cybersécurité : 44% (+6 points).
Et enfin celle du risque climatique, en augmentation de 5 points.
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Ce dernier chiffre pourrait presque passer inaperçu, mais il est conséquent : c’est désormais 65% de la population mondiale qui est consciente des risques d’événements climatiques extrêmes dans leur pays.
Et 57% qui pensent que 2023 sera une année de canicule record. Et là, ce ne sont pas des risques conjoncturels, ce sont des risques structurels.
Des risques qui plombent l’optimisme sur le long terme. | |
La seule raison objective d’une évolution régulière à la hausse du pessimisme est donc la question climatique. Les autres sont conjoncturelles et (pour l’instant) imprévisibles.
Pourquoi ?
| | 🌪️ 🥵 Parce que que ses effets les plus spectaculaires sont désormais constatés et prédits par la majorité des gens.
| 🔬 Et parce que 54% de la population mondiale ne croit pas en une technologie miracle pouvant stopper ses effets. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas (mais c'est de la science-fiction).
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Alors à partir de là, trois questions se posent :
| → Question 1 : Jusqu’où doit-on être pessimiste ? Certains pensent par exemple que le seul dérèglement climatique va mener mécaniquement à l’effondrement du système, mais il n’y a pas de consensus.
→ Question 2, en dehors de toutes ces considérations factuelles, y-a-t-il des gens plus pessimistes que d'autres, quoi qu'il arrive ? Et pourquoi ? Et quelles conclusions en tirer ?
| → Et enfin : Avons-nous du coup quand-même raison d’être pessimiste malgré nos conclusions pessimistes ? Question mystérieuse, n'est-ce pas ? Mais j'ai mes raisons. |
Oui parce que j’ai déjà trouvé quelques éléments de réponse, mais je te propose que nous en restions là pour aujourd’hui ! J’attends d’ici tes propres suggestions, sources et analyses, et nous pourrons passer à la partie 2 dans une prochaine si ça t’intéresse !
(Image générée par l'intelligence artificielle de Midjourney)
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| | | | Le problème avec GPT-Engineer, Auto-GPT et compagnie youtube.com - 2 juil. | | | Si tu ne sais pas de quoi il s'agit, je t'explique en deux mots : il s'agit d'agents autonomes s'appuyant sur l'intelligence artificielle de "ChatGPT". A chaque lancement d'un nouvel agent (AgentGPT, BabyAGI etc), ce dernier défraie régulièrement la chronique, chacun y allant de son "alleeeez ça y est ! L'IA qui va tous nous remplacer est enfin arrivée !" Avant que la "hype" retombe... On y est pas encore. Et il y a quelques raisons concrètes pour cela. La nouvelle folie sur les médias sociaux de l'IA ? "GPT-Engineer" ! Une IA qui serait capable de coder une application complexe du début jusqu'à la fin juste en lui demandant. Va-t-elle remplacer les développeurs ? Dans cette vidéo, un développeur teste l'IA en direct avec vous et nous aide à prendre un peu de recul. |
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| | | | 🇬🇧 Quand les journalistes se rapprochent des méthodes scientifiques poynter.org - 27 juin | | | Les vérificateurs de faits (fadctk-checkers) utilisent des méthodes similaires à celles des chercheurs universitaires pour évaluer leur propre travail.
Les études universitaires se concentrent souvent sur l'efficacité de la vérification des faits, notamment sur la question de savoir si elle corrige les fausses croyances et dans quelles conditions. Les vérificateurs de faits considèrent la recherche sur l'efficacité de nouveaux formats de vérification des faits, sur la propagation de la désinformation, sur le public de la vérification des faits et sur les études expérimentales sur l'efficacité de la vérification des faits particulièrement utiles.
Les chercheurs universitaires pourraient rendre leur travail plus pertinent pour les vérificateurs de faits, tandis que les vérificateurs de faits doivent faire plus d'efforts pour s'approprier la recherche et l'intégrer dans leur travail.
• Les vérificateurs de faits et les chercheurs universitaires devraient collaborer davantage.
Il est suggéré que les vérificateurs de faits utilisent davantage de recherches qui s'adressent à un public général, et que les réseaux de vérification des faits rapportent régulièrement les travaux de recherche universitaire pertinents et organisent des sessions de questions-réponses en ligne avec des chercheurs. |
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| | | 🧐 ESPRIT CRITIQUE ES-TU LÀ ? | | |
| | | 🇬🇧 Les tweets générés par l'IA pourraient être plus convaincants que les personnes réelles, selon une étude theverge.com - 28 juin | | | Les tweets générés par des modèles de langage d'IA sont apparemment plus convaincants que ceux écrits par des humains.
Les participants à l'étude avaient plus de mal à reconnaître la désinformation si elle était écrite par le modèle de langage plutôt que par une personne.
Les participants étaient plus efficaces pour identifier la désinformation écrite par de vrais utilisateurs de Twitter.
Les tweets générés par GPT-3 avec de fausses informations ont été légèrement plus efficaces pour tromper les participants à l'étude.
Les modèles de langage d'IA peuvent être puissants pour informer ou tromper le public.
Il est crucial d'améliorer les ensembles de données utilisés pour former ces modèles pour contrer la désinformation.Les personnes compétentes en vérification des faits pourraient travailler aux côtés des modèles de langage pour améliorer les campagnes d'information publiques légitimes.
La meilleure stratégie à long terme pour contrer la désinformation est d'encourager les compétences de pensée critique afin que les gens soient mieux équipés pour discerner les faits de la fiction. |
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| | | Lecture rapide : les médias gobent l'arnaque youtube.com - 19 juin | | | Le réalisateur et Youtubeur G Milgram s'amuse dans une série de vidéos très bien réalisées à démonter les mythes et les arnaques des temps modernes. Dans cette vidéo, il démonte le mythe de la lecture rapide. Très drôle. |
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| | | | Humata. Interroger des documents PDF à l’aide de l’intelligence artificielle outilstice.com - 2 juil. | | | Le vrai problème de ChatGPT, c'est sa mémoire courte. Après 3000 mots, il oublie. Pour utiliser la puissance de ChatGPT sur des documents complexes (pour les synthétiser ou les interroger) plusieurs outils existent. Le plus intéressant s'appelle Humata. Tu lui envoie ton document en PDF et tu lui poses tes questions. Simplissime et super utile (par exemple pour analyser de longs rapports compliqués). Je te laisse tester ! |
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| | | 🙈 DES NOUVELLES DE SAPIENS | | |
| | | L'IA et moi... stanfordmag.org - 28 juin | | | Cet article discute de l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur notre société. L'auteur cite l'exemple de ChatGPT, un chatbot développé par OpenAI, qui peut écrire des histoires et communiquer avec les utilisateurs comme un être humain. L'IA offre des possibilités prometteuses dans de nombreux domaines, mais soulève également de nombreux défis et risques.
En ce qui concerne les emplois, l'IA ne remplacera pas entièrement les professionnels, mais ceux qui travaillent avec l'IA remplaceront ceux qui ne le font pas. L'auteur souligne que l'IA transforme le travail en réorganisant les tâches entre les humains et les machines. Les emplois qui nécessitent des tâches répétitives peuvent être automatiquement effectués par l'IA, libérant ainsi du temps pour que les humains se concentrent sur des tâches plus créatives.
Dans le domaine de la santé, l'IA peut être utilisée pour assister les médecins dans l'analyse d'images médicales, la génération de notes cliniques et la recommandation de traitements. Cela peut améliorer l'efficacité des visites médicales en permettant aux médecins de se concentrer davantage sur les aspects émotionnels et décisionnels des soins. De plus, l'IA peut aider les patients à comprendre et interpréter leurs dossiers médicaux en leur fournissant des explications claires et adaptées à leur niveau de compréhension.
En ce qui concerne les relations humaines, l'auteur soulève des préoccupations quant à l'impact de l'IA sur nos connexions interpersonnelles. Bien que les chatbots puissent offrir un certain soutien émotionnel, ils ne peuvent pas reproduire complètement l'expérience des relations humaines réelles. L'auteur met en garde contre le risque de dépendance excessive à l'IA, qui pourrait éroder les moments de connexion et de communication authentiques entre les individus.
L'article met également en évidence la nécessité d'une réflexion éthique et réglementaire sur l'utilisation de l'IA, afin de s'assurer qu'elle favorise le bien-être de tous et qu'elle ne crée pas d'inégalités. En somme, l'IA présente à la fois des opportunités prometteuses et des défis complexes, et il est important de réfléchir de manière approfondie à la manière dont nous souhaitons façonner cette technologie pour le bénéfice de tous. |
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| | | 🗣 CONSTRUISONS CETTE LETTRE ENSEMBLE ! | | |
| | 🤔 PARTAGEONS NOS REFLEXIONS | |
| | Suite à ma dernière lettre, Emmanuel nous propose une revue critique et argumentée du livre "Homo Deus" de Yuval Noah Harari , par un chercheur français :
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| | 🥳 Vous avez été 9686 à avoir lu la dernière lettre. Sur un total de 20478 abonnés francophones ! Merci ! |
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| 💚 Benoît |
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| | | | Cette lettre a été réalisée par Flint Business. Flint utilise l'intelligence artificielle pour te permettre de créer des newsletters intelligentes en moins de 5 minutes afin de partager les meilleurs contenus d'information trouvés sur Internet, et d'y apporter (si tu veux) ton expertise. Tu peux tester ce nouveau service pendant 30 jours en cliquant sur le logo Flint ci-dessus ! ☝️ | |
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