| | | Comment j'ai foutu la paix à mon cerveau |
Cher(e) toi, Bon, j’ai une bonne nouvelle. Au moins pour moi, mais la partager avec toi te sera peut-être utile. J’ai enfin terminé mon livre ! Enfin ! Jamais je n’aurais cru ça possible il y a un an. Mais j’ai enfin appuyé sur le bouton “envoyé”. Le livre sortira le 13 avril 2023. J’ai tellement appris en six mois que j’avais envie d'en parler avec toi. ❤️ Avant de commencer, si tu ne me connais pas, je me présente : je suis Benoît Raphaël, co-fondateur de Flint. Et un dimanche sur deux, je réfléchis avec toi sur la façon dont nous pouvons parvenir à penser par nous-mêmes dans le chaos de l'info. D'ailleurs, si on t'a fait passer cette lettre,tu peux t'abonner ici.Dans cette édition je vais te raconter comment ces 8 derniers mois d'écriture à l'autre bout de la planète m'ont transformé, je t'annoncerai aussi une autre nouvelle importante, je te parlerai d'une étude sur le rapport entre les adolescents et la mésinformation scientifique, d'une analyse sur comment l'école peut s'adapter à la tempête ChatGPT, et tu pourras lire le témoignage de Mélanie qui pousse son fils à être fier de son imagination ❤️
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Quand j’ai quitté la France pour partir vivre à Bali, je n’avais rien prévu. J’avais pris ma décision de partir, et pour éviter de passer des jours à calculer dans ma tête les pour et les contre d’une telle décision, je m’étais dit : je pars pour deux mois, et je verrais bien ce qu’il se passe. Mon cerveau m’a tout suite dit merci et il est retourné faire ses trucs de cerveau. J’ai donc pris un aller simple pour Bali, vidé mon appartement et descendu mes affaires dans la cave (par chance, je n’avais pas beaucoup de possessions à part des livres et trop de fringues). Une fois mon billet pris, j’ai senti une sorte de vertige. Mais plutôt agréable. Je n’avais pas réfléchi. Trois semaines plus tard, j’étais dans l’avion. 
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A mon arrivée à Bali, j’étais complètement désorienté. Là où je m’attendais à voir des palmiers et la mer, je voyais surtout des scooters qui conduisaient, selon moi, n’importe comment, énormément de bruit, et des visages souriants partout. Le trafic était chaotique, les gens étaient gentils, et le premier truc que j’ai fait en quittant le restaurant et en reprenant le scooter que j’avais loué, c’est d’oublier ma carte de crédit. Je ne l’ai jamais retrouvée. Je n’avais plus d’argent sur moi. J’étais perdu. Et puis petit à petit, mon cerveau s’est habitué à ce nouvel environnement. J’en encore perdu ma carte de crédit, mais moins souvent, et j’avais trouvé la parade : deux cartes de crédit ! Mais surtout, au fil des jours, j’ai trouvé les palmiers et, assis devant le désordre joyeux de l’océan, j’ai ressenti un grand silence. Sans m’en rendre compte, je m’étais extrait du chaos de mon environnement social parisien. Et du même coup d’un volume considérable d’informations contradictoires qui bombardaient mon cerveau : est-ce que je réussis, est-ce que je vais être aimé, est-ce que le monde va mal ? Assis à ma petite table en bois en sirotant une noix de coco, je me suis mis à écrire mon journal. Et j’ai commencé par le petit exercice suivant : quels sont mes trois objectifs à un an ? 
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- Atteindre la stabilité financière pour continuer à voyager (et rencontrer de nouvelles personnes)
- Écrire un livre
- Apprendre quelque chose de nouveau
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Durant les mois qui ont suivi, ces objectifs sont devenus ma seule boussole. Toute information que je faisais entrer dans mon esprit ne devait servir qu’à répondre à ces questions. Chaque choix auquel j’étais confronté se résolvait par la confrontation avec ces objectifs. Est-ce que ça me permet de terminer mon livre ? Est-ce que ça m’aide à atteindre la stabilité financière de mon entreprise ? Est-ce que ça me permet d’apprendre quelque chose de nouveau ? Si la réponse était non, je laissais tomber et passait à autre chose. Cela peut paraître simpliste, et tu vas me demander quel est le rapport avec l’information ? Eh bien tout, justement. Comme j’allais rapidement m’en rendre compte.
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Lorsqu’on les analyse de plus près, ces trois objectifs ont un point commun. Améliorer ma flexibilité cérébrale. J’aurais pu me donner comme objectif de gagner plus d’argent, de trouver l’âme sœur ou de devenir célèbre. J’ai choisi la stabilité financière pour continuer de voyager parce que voyager me permet de rester en éveil, rencontrer des gens aux opinions et aux modes de vie différents.
J’ai choisi d’écrire un livre parce que ça me permet de creuser un sujet en concentrant ma recherche d’informations, et de mieux les digérer en me forçant à les formuler clairement. Et j’ai choisi d’apprendre quelque chose de nouveau parce que l’exercice fait un bien fou : c’est comme faire du jogging mais avec son esprit. Il gagne en endurance, en flexibilité, il décrasse toutes nos habitudes. Enfin, et c’est le plus important, je ne me suis pas fixé un objectif à long terme, en mode « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? », mais à moyen terme. Un an seulement. Et après je verrais bien. Le simple fait de me fixer une étape au lieu d’un but m’a permis naturellement d’opter pour des objectifs fonctionnels plutôt que sur des résultats au forceps. Le monde et l’avenir en général étant complètement imprévisibles, il me semblait évident de me préparer à y faire face plutôt que de tenter de le tordre à mon avantage. 
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Et c’est comme ça que j’ai fichu la paix à mon cerveau. Je lui ai fourni un régime simple à assimiler, je lui ai fait faire de l’exercice, et je lui ai donné beaucoup de plaisir en profitant des petites choses de la vie. Résultat ? Quelques mois plus tard, et après quatre bonnes semaines où je me suis senti un peu perdu, ma fatigue mentale a chuté radicalement. J’étais capable de lire, écrire, penser sans aucun effort. J’étais également moins fatigué physiquement. Je ne m’étais imposé aucun régime, aucune discipline de pensée. Mais j’avais mis en place petit à petit quelques routines, faciles à réaliser parce que mes journées étaient moins encombrées qu’avant : chaque matin faire mon lit, faire quelques minutes de sport, quelques minutes de méditation, lire et écrire pendant au moins une heure. Des routines dont la satisfaction était immédiate. Ne serait-ce que parce qu’à la fin de la journée, si je me couchais avec le sentiment de n’avoir rien réussi de mes activités, j’avais au moins la satisfaction d’avoir accompli ces minuscules exercices. Et si j’en oubliais un, peu importait… J’en prenais juste note et ça me suffisait. 
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Voici donc ce que j’ai appris ces derniers mois en enquêtant pour ce livre. C’est à dire en enquêtant d’abord sur la surcharge informationnelle : pourquoi nous sentions autant stressés et fatigués par notre consommation d’informations, quelles qu’elles soient. Puis en enquêtant sur la manière dont notre cerveau cherchait l’information et la digérait (c’est à dire pas trop bien). Puis j'ai enquêté sur la façon dont l’intelligence artificielle bouleversait tout notre écosystème informationnel, un peu comme si nous nous trouvions dans un immense supermarché cognitif, rempli d’étiquettes fluo et bien souvent de produits qui ne nous servent à rien... ou qui ne nous divertissent pas toujours. Pour comprendre, j'ai interviewé l’ancien patron de l’IA de Facebook, j'ai interrogé des scientifiques, et je me suis appuyé sur mon expérience (j’ai participé au lancement de plus d’une dizaine de médias numériques et rencontré des dizaines d’acteurs dans le monde). Pour finir, j'ai consulté plus de 260 études, livres et articles, jusqu'à en avoir le vertige, parce que beaucoup disaient le contraire de ce que je voulais croire. Plus j’avançais dans mes recherches, plus j’en venais à remettre complètement en question la façon dont je vivais, dont je me percevais et dont je percevais le monde. C’est à ce voyage renversant auquel j’aimerais t’inviter. A travers ce livre, mais aussi ici, dans les prochaines semaines. Après avoir dressé un constat, j'aimerais aller plus loin. Avec les outils que peuvent fournir la technologie de Flint, actuelle et à venir, mais aussi avec d'autres modes d'accompagnement. 
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Alors, après m'avoir lu, il est possible que tu te dises que s’informer c’est important, mais que ce n’est peut-être pas prioritaire. Par exemple si on le compare à d’autres activités essentielles comme te nourrir, avoir des amis, gagner de l’argent ou avoir une vie sentimentale et sexuelle épanouie. Ceci pourrait expliquer d’ailleurs le fait que cet ouvrage a peu de chances de dépasser en volume de ventes d’autres bouquins à peu près tous écrits de la même manière sur ces sujets très populaires, à côté des conseils de régime et, peut-être, un bon livre témoignage de quelqu’un qui a décidé de changer de vie. Et pourtant et pourtant… et si tout commençait par l’information ?
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Je reprends : sais-tu ce qu’est l’information ? Si tu as compris et accepté vaguement l’idée que l’information c’était la nourriture de l’esprit, alors as-tu bien compris, je veux dire de façon concrète, la manière dont l’information peut changer ta vie ? Si tu arrêtes de manger, tu cesses de vivre. Si tu t’arrêtes de t’informer, tu t’arrêtes de grandir. Tu perds la maîtrise de ta vie. Et c’est déjà quelque part une façon de mourir à petit feu. Je ne voulais pas t’entrainer dans des questions aussi vertigineuses que celle du sens de la vie, mais je me dis que c’est aussi de cela dont parle cet ouvrage. J’ai commencé l’écriture de ce livre sans trop savoir où ça allait me mener. Au fil de mes recherches j’ai réalisé à quel point, malgré déjà tous mes efforts, je m’informais mal, et à quel point cela avait un impact sur ma capacité à vivre la vie dont j’avais toujours rêvé.
| Voilà ! |
J'ai retenu deux leçons de cette expérience. La seconde va te surprendre. Tout d'abord, je ne ferai plus rien qui ne soit pas aligné avec mes valeurs et mes rêves d'enfant. Cela a demandé, et demande encore, pas mal d'ajustements. Par exemple, je suis plus convaincu que jamais que des démarches comme celles de Flint seront de plus en plus utiles dans les prochaines années. Mais je pense aussi que les outils doivent être accompagnés de méthodes. Depuis que je suis tout petit, je milite pour l'indépendance d'esprit mais aussi pour que chacun puisse avoir tous les outils pour partager ses idées. Parce que formuler aide à penser. Nous devons "être plus intelligents face à l'intelligence artificielle". Il y a du travail ! On s'y met aujourd'hui ? Deuxième leçon : tout le monde devrait écrire un livre. Tu vas me répondre : n'importe quoi ! Mais je suis très sérieux. Oui, parce qu'il y a livre et livre... Je développerai cela dans une prochaine lettre ! En attendant, si tu veux précommander mon livre chez ton libraire préféré, tu peux cliquer ici.
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| | | | 🥳 C'EST NOUVEAU CHEZ FLINT | | |
| | Et si on travaillait ensemble ? | | Cela fait quelques années que j'ai décidé d'arrêter le conseil en freelance pour me consacrer à 100% au développement de Flint. Conséquence, j'ai divisé par trois mes revenus (et donc, quelque part, ceux de Flint), mais j'y ai gagné en concentration. Cependant, cette année, tout à changé. Depuis quelques mois, mon associé et moi avons réussi à transformer radicalement notre façon de nous organiser pour nous dégager plus de temps libre (en nous inspirant beaucoup du livre "Re-Work" de Jason Fried). Et nous avons pris une décision. Pourquoi ? D'abord parce que si être plus productif en travaillant moins c'est déjà une belle victoire, nous avons aussi pris conscience de deux autres éléments, que nous refusions de voir alors que c'était l'évidence même :
1) Nous avons tous les deux beaucoup de valeur (enfin, c'est ce qu'on nous dit), et nous pourrions en faire bénéficier les autres. Tout en en faisant profiter Flint financièrement, en lui donnant un coup de pouce final alors que l'entreprise n'est plus très loin de la rentabilité. 2) Travailler pour les projets des autres nous aide à mieux travailler pour Flint. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé. Mais débloquer un problème sur un autre projet permet d'en débloquer d'autres chez soi. C'est comme ça que Thomas a résolu des problématiques d'IA qu'il se posait en codant pour une autre startup d'IA il y a quelques années. C'est aussi comme ça que j'ai pu améliorer ma stratégie éditoriale et de communication en aidant des influenceurs à le faire. ⏰ A partir d'aujourd'hui, donc, nous consacrerons jusqu'à 20 heures par mois chacun (pas plus) pour vous aider dans vos projets. C'est une décision importante pour nous, mais mûrement réfléchie, depuis plusieurs mois. ☎️ Pour me contacter il te suffit d'aller sur cette page où je te propose un accompagnement en visio d'une heure ou d'une demi-heure. 
J'ai un peu réfléchi au tarif horaire, mais pas trop en fait... J'ai appliqué celui que je proposais il y a 5 ans, pour des missions à la journée. Pour une heure isolée, je devrais normalement facturer plus, m'a-t-on fait remarquer, mais je vais le laisser comme ça, et l'augmenterai plus tard si ça devient nécessaire. Tu me diras. A qui est destiné cet accompagnement ? Aux entrepreneurs, influenceurs, experts ou responsables numériques de challenger, qui ont besoin de challenger leur stratégie média et communautaire, et qui veulent faire entendre leur voix. Il te suffit de cliquer pour réserver. Si tu as une autre idée en tête (par exemple faire intervenir Thomas, ingénieur en IA), tu peux cliquer sur l'appel gratuit de 15 minutes et m'exposer ton projet. Au passage, j'ai découvert cet outil (Superpeer) via un autre auteur (américain) dont j'apprécie le travail, et je l'ai trouvé super pratique à utiliser. On peut même programmer des sessions de formation ou des webinaires. Ça m'a donné quelques idées. Ça te dirait une conférence zéro bullshit sur ChatGPT ? J'y travaille...
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| | | | 🇬🇧 L'intelligence artificielle signe la fin des dissertations à la maison... et alors ?
seths.blog - 22 jan. |  | | S'il y avait une seule analyse à lire cette semaine sur ChatGPT (l'intelligence artificielle qui a réponse à tout...), c'est ce billet de Seth Godin.
"Les écoles de la ville de New York essaient d'interdire ChatGPT (ou GPT3) parce que (l'IA) est tellement bonne pour rédiger des dissertations superficielles qu'elle sape la structure de commande des devoirs à écrire à la maison en tant qu'outil de tri", explique l'auteur (célèbre pour sa vision inspirante du marketing moderne). "Une tâche facile à attribuer (et difficile à noter) vient de devenir une tâche facile à pirater."
"Les dissertations au lycée présentaient un large éventail de problèmes", poursuit-il, "et interdire le meilleur outil de dissertation depuis Danny Dunn et sa machine à devoirs n'est pas la solution. En fait, c'est une excellente occasion de trouver une meilleure façon de progresser."
Seth Godin propose une alternative : pas de devoirs à écrire à la maison. A la maison, on lit. Les devoirs, on les fait ensemble en classe.
"Quand on est seul, notre travail consiste à regarder la meilleure conférence sur le sujet, sur YouTube ou sur Khan Academy. Et dans la magie de la classe en direct, nous faisons nos devoirs ensemble." Qu'en penses-tu ?
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| | Si ça t'intéresse, voici deux autres articles super intéressants sur comment l'école et l'université peuvent faire face positivement à la déferlante ChatGPT... |
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| | | | | | Après ChatGPT, Google contre-attaque avec son intelligence artificielle "Sparrow"
lesnumeriques.com - 19 jan. |  | | J'en avais déjà parlé il y a plusieurs semaines, DeepMind, filiale de Google, qui y travaille depuis longtemps, va lancer un agent conversationnel similaire à ChatGPT, mais plus proches des fonctionnalités d'un moteur de recherche. Contrairement à l’IA d'OpenAI, ce dernier devrait citer ses sources. |
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| | | 🇬🇧 Un document essentiel pour comprendre comment fonctionnent les IA génératives
ai.googleblog.com - 18 jan. |  | | Les intelligences artificielles génératives, ce sont ces IA capable d'écrire ou de dessiner sur la base d'une simple phrase. Comment marchent-elles ? Quelle est la technologie derrière ? Un chercheur de chez Google explique tout cela assez simplement (même si ça reste un peu technique) avec des tas de schémas. Attention c'est en anglais, mais tu peux demander à l'IA de traduire ! |
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| | | | | | 🎙 LES GUERRES DE L'INFORMATION | | |
| | | 🇬🇧 Sciences : Pourquoi partage-t-on des fake news ?
phys.org - 22 jan. |  | | Une étude propose une nouvelle approche pour comprendre comment la structure de récompense des sites de médias sociaux pousse les utilisateurs à prendre l'habitude de diffuser des informations erronées sur les médias sociaux.
La principale raison, selon eux, ce n'est pas une absence d'esprit critique ou les conséquences d'un biais de confirmation, mais l'anticipation d'une récompense sociale : "En raison des systèmes d'apprentissage basés sur les récompenses sur les médias sociaux, les utilisateurs prennent l'habitude de partager des informations qui obtiennent la reconnaissance des autres".
Dans l'une de ces expériences, les chercheurs ont constaté que le partage habituel de fausses informations s'inscrit dans un schéma plus large d'insensibilité à l'information partagée. En fait, les utilisateurs habituels partageaient les nouvelles politiquement discordantes - celles qui remettaient en cause leurs convictions politiques - autant que les nouvelles concordantes qu'ils approuvaient. |
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| | | Une étude des créateurs de ChatGPT sur les risques que l'IA fait courir à l'information du futur
linkedin.com - 22 jan. |  | | Dans un document passionnant, très pédagogique et nuancé, des chercheurs d'OpenAI (créateur de ChatGPT), associés au "Georgetown's Center for Security and Emerging Technology" et au "Stanford Internet Observatory" ont mené des recherches pour cartographier les risques et poser les bases d'une discussion sur de possibles (et d'impossibles) régulations.
Parce qu'OpenAI, qui a ouvert la voie, sera (très) vite rattrapé par d'autres acteurs. J'en parle dans ce billet sur LinkedIn. |
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| | | | 👻 ESPRIT CRITIQUE ES-TU LÀ ? | | |
| | | La mésinformation scientifique des jeunes à l’heure des réseaux sociaux
jean-jaures.org - 22 jan. |  | | Cette enquête de la Fondation Jean Jaurès mesure la porosité des jeunes Français aux contre-vérités scientifiques, au regard de leur usage des réseaux sociaux. Sa principale valeur est de ne pas se contenter d'un cliché sur une année, mais d'étudier l'évolution du rapport des plus jeunes à la désinformation scientifique sur plusieurs années.
L'étude constate que les "croyances alternatives" sont plus présentes chez les 18-24 ans que chez les séniors. Par exemple, 20% croient que les humains ne sont jamais allé sur la lune (progression de 5 points depuis 2017) contre 6% des plus vieux.
29% sont climatosceptiques (contre 32% chez les plus âgés).
L'étude constate aussi des corrélations (mais corrélation n'est veut pas dire "cause", attention) entre la religion des jeunes et la croyance dans au moins une thèse alternative (musulmans en tête devant les catholiques), mais aussi leur exposition aux réseaux sociaux (en tête ceux qui y vont plusieurs fois par jour).
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| | | Explore toutes les ressources (offficielles) d'éducation aux médias, à l’information et aux usages responsables d'Internet
arcom.fr - 22 jan. |  | | Alors que l'Éducation nationale vient de signer une nouvelle convention pour apporter aux enfants un socle éducatif pour faire face à la désinformation et aux écrans, voici le catalogue des ressources mises à disposition par l'Arcom (l'autorité régulatrice des médias). L'Arcom a développé de nombreuses ressources pédagogiques abordant notamment les thèmes suivants : l'égalité entre les femmes et les hommes dans les médias, la représentation de la société française et la lutte contre les discriminations dans les médias, la liberté d'expression et ses limites dans les médias, de sensibilisation aux usages responsables d'Internet. |
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| | | | « Déconstruire l’idée habituelle du bonheur » : un manuel pour être heureux
ledauphine.com - 18 jan. |  | | Paru ce mercredi aux éditions Flammarion, Tout ce qui nous empêche d’être heureux et ce qu’il faut savoir pour l’être, du philosophe Fabrice Midal, a pour ambition de nous donner les clés pour être plus heureux sans changer de vie.
Fabrice Midal va à l’encontre des discours parfois plus culpabilisants que motivants, selon lesquels il faudrait un rythme de vie parfait et un contrôle total sur ses émotions pour atteindre le bonheur. « On a l’idée que le bonheur est un état de perception dans lequel on est un surhomme auquel tout réussit, qui n’a aucun problème. Je crois que cette idée ne fait que nous culpabiliser », indique Fabrice Midal. « J’ai essayé de déconstruire l’idée habituelle du bonheur, de faire une critique de la niaiserie des conceptions habituelles du bonheur. » |
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| | | 🇬🇧 Comment devient-on un auteur de newsletter à succès ?
maxread.substack.com - 20 jan. |  | | Quel est le secret d'une carrière réussie en tant que blogueur, auteur de bulletin d'information ou créateur de contenu ? Les leçons de Matt Yglesias, l'ancien chroniqueur de Slate et Vox devenu entrepreneur de Substack (une plateforme de newsletters), Le fondement de son succès ? Il écrit régulièrement, tous les jours, quoi qu'il arrive, depuis des années.
"C'est le meilleur moment qu'on ait jamais connu pour être quelqu'un capable d'écrire rapidement quelque chose de cohérent", dit Yglesias. "Je trouve ça relaxant de travailler. Je publie des choses. Les gens me crient dessus. Je vais réécrire le lendemain."
Yglesias écrit des billets depuis 21 ans, jour après jour, quelles que soient les conditions politiques ou économiques ou émotionnelles. |
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| | | | Futurepedia - Le plus grand répertoire d'outils d'Intelligence artificielle
futurepedia.io - 22 jan. |  | | Si tu veux découvrir tout ce qui est possible de faire en utilisant l'intelligence artificielle, voici un catalogue recensant plus de 700 outils d'IA dans plus de 40 catégories comme la rédaction, la génération d'images et le montage vidéo. (J'ai noté que Flint n'y était pas, donc si tu veux tu peux le leur proposer !) |
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| | | | 🗣 CONSTRUISONS CETTE LETTRE ENSEMBLE ! | | |
| | | 🤔 PARTAGEONS NOS REFLEXIONS | |
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J'ai reçu de nombreuses messages suite à ma dernière lettre sur les non-résolutions. Certains très longs et très émouvants... 
Commençons par Aurélie, qui a quand même pris une résolution. Bravo ! Tiens-nous au courant pour la suite !
| Merci pour cette lettre très rafraîchissante !
(Bon, j'ai quand-même pris quelques résolutions, dont une que j'ai déjà tenue : informer mes boss que je voulais partir. Et les autres me serviront à assumer cette décision et à construire la suite...) |
Geneviève, qui est enseignante, poursuit ses expérimentations avec ChatGPT, et j'adore ça... continue à m'envoyer des nouvelles !
| Je me suis encore amusée à soumettre un sujet de brevet à ChatGPT. Je lui ai donné d'abord le texte et il m'a fait un résumé rapide et acceptable de son contenu, mais ensuite, il a répondu à toutes les questions avec beaucoup d'aplomb, mais absolument tout faux ! Bon, plus je le pratique et plus j'en cerne les limites et je ne m'inquiète plus vraiment de son utilisation par les élèves dans l'immédiat. |
Mélanie nous parle de ses rêves d'enfant, et surtout de ses échanges sur le sunet avec son fils, et c'est très très joli :
| Ce matin en lisant (le dernier Flint Dimanche) dans le RER tu m'as emmené dans des réflexions intéressantes.
J'en peux plus du développement personnel. C'est vrai que j'ai fait un gros chemin parce que ma vie telle qu'elle était ne me convenait pas. C'est vrai que je me sens alignée mais je ne saurais dire précisément comment et pourquoi.
Du coup, j'ai hâte que tu nous parle de cela.
Mais aucune injonction ne m'a aidé en cela. C'est un cheminement personnel qui est à l'origine.
Tu dis que rêver pour les adultes est mal vu. Je sais.
Quand j'étais adolescente un jour j'ai pleuré. J'ai réalisé que l'innocence de mon enfance, ce qui faisait mes joies et mes rires innocents, la simplicité des décisions, tout ça, c'était terminé.
Je n'étais ni enfant ni adulte. Je n'étais rien et j'étais perdue au milieu de tout ça. Ce moment où j'ai réalisé que je ne serais plus une enfant mais que je ne me reconnaissais pas non plus dans ce monde d'adultes. |
| Aujourd'hui je suis maman de 2 enfants mais je ne me sens pas maman ou adulte ou tel âge. Je fais souvent ce que j'ai envie. Je suis impulsive pour les autres.
Je ne fais pas mon âge.
Mon fils est petit pour ses 5 ans. Il a un bon vocabulaire et il passe son temps à jouer et inventer des histoires incroyables. Il dit des mots qu'il a entendu et il les incorpore dans ses jeux et ça donne des choses surprenantes. Je l'entends parler de caténaire, de magma, de chevalier Richard et d'écologie.
Un jour il m'a dit qu'il n'était pas fort à la course et qu'il n'était pas le plus ceci ou cela.
Je lui ai demandé qui invente les histoires à la récré ? Moi !
Et tu penses que les copains ils arriveraient à inventer des histoires aussi géniales ? Non.
Ils jouent avec toi quand tu inventes les histoires ? Oui toujours.
Alors ta force, c'est d'avoir une imagination et une créativité meilleures que tous les autres.
Continue.
Je ne favoriserai pas le par cœur tant chéri par l'école. Je l'aiderais à rêver et à ne pas avoir honte de ça. Je l'aiderais à découvrir le monde. On fait des sorties, des expos. On va regarder les arbres et les rivières, on ramasse les déchets des autres et on lit. On lit beaucoup, beaucoup de livres. Il adore ça.
Et puis on verra bien ce que ça donne !
PS je n'ai pas jeté mes jouets. J'en ai donné beaucoup pour les enfants qui n'en n'avaient pas et puis j'en ai gardé un peu. Mes préférés de l'époque.
Aujourd'hui mon château fort en Lego vaut 3 fois son prix ^^ et mon fils joue avec ❤️
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Et pour finir, la lettre d'Olivier, qui a failli envoyer tout valser :
| Je n'ai pas (pris) le temps de t'écrire un roman, mais ces quelques lignes tout de même pour te dire que cette newsletter m'a fait l'effet d'une bombe car elle est tombée pile au moment où j'ai envie de tout envoyer valser et retrouver l'enfant que j'étais. Poursuivre ses rêves à lui et pas le chemin sur lequel tout le monde m'a poussé sans que je ne me questionne ou me rebelle car, de toutes façons, je devais grandir et je ne savais pas pourquoi ni comment.
Et ben voilà. Petit je voulais sauver le monde (et être très riche !), et il m'a fallu 20 ans à cocher toutes les cases imposées et ne pas comprendre pourquoi ça n'allait pas pour me réveiller. Et Dieu sait que c'est dur. Depuis la fin de l'année dernière je me réfugie de plus en plus dans les bras de moi enfant. Je le ressort de sa cage bien enfouie et ça fait du bien même si la marche à suivre est très obscure ! Et ça commence par plus suivre son instinct même s'il ne va pas dans le sens de la marche du monde.
J'ai dû arrêter 2 fois la lecture de ta newsletter et me forcer à y retourner tellement je sentais l'émotion enfouie me submerger. |
🤗 Pour participer, tu peux réagir directement à cette lettre, ou m'écrire à benoit @ flint.media. Je réponds à tout le monde ! |
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| | | Tu as peut-être remarqué que je ne mettais plus de lien vers la plateforme Discord depuis quelques temps. Je m'interroge pas mal sur son utilité. Nous sommes plus de 1000 dessus pour échanger, mais ce n'est pas très vivant. Je me dis qu'elle est peut-être trop horizontale par rapport à la logique plus intimiste de la newsletter. Donc je réfléchis à autre chose pour nous permettre tout de même d'avoir un canal d'échange plus spontané. Je regarde notamment beaucoup la messagerie Telegram, de plus en plus utilisée. Tu connais ? Tu en penses quoi ? |
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| | | | 🤗 PARTAGE OU ABONNE-TOI ! | | |
| | 🥳 Vous avez été 10232 à avoir lu la dernière lettre, soit 408 de plus que la fois précédente. Sur un total de 19946 abonnés francophones (soit 178 de plus) ! Merci ! |
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🏝️ Je te souhaite un magnifique dimanche ! |
💛 Benoît
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| | | | Cette lettre a été réalisée par Flint Business. Flint utilise l'intelligence artificielle pour te permettre de créer des newsletters intelligentes en moins de 5 minutes afin de partager les meilleurs contenus d'information trouvés sur Internet, et d'y apporter (si tu veux) ton expertise. Tu peux tester ce nouveau service pendant 30 jours en cliquant sur le logo Flint ci-dessus ! ☝️ | |
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