L'optimisme c'est comme la vie, c'est complexe...


Cher(e) toi,

Bon , alors comment tu vas ?

Bientôt en vacances ? Ou déjà au soleil ? Remarque tu es peut-être déjà en vacances et PAS au soleil, ou le contraire. Moi j’ai décidé de ne pas prendre de vacances. Enfin, pas vraiment. Je me suis lancé un défi : aimer tellement ce que je fais, et être dans un lieu qui me plait tellement que ça ressemblerait à des vacances.

❤️ Si tu ne me connais pas, je me présente : je suis Benoît Raphaël, co-fondateur de Flint. Et un dimanche sur deux, je réfléchis avec toi sur la façon dont nous pouvons parvenir à penser par nous-mêmes dans le chaos de l'info et de l'intelligence artificielle. D'ailleurs, si on t'a fait passer cette lettre, tu peux t'abonner ici.  Aujourd'hui je te propose de poursuivre notre petite enquête dans les tréfonds du pessimisme, deréfléchir aux idées toutes faites sur le business, de s'interroger sur la capacité qu'à notre cerveau à se mettre en vacances (ou pas), et puis je te ferai décourvrir un super outil d'IA qui te permettra de transformer tes pensées en informations structurées.❤️


Sur ce point, je ne suis pas sûr d’avoir réussi à 100% mais je m’en rapproche. Hum.

Peut-être faut-il repenser notre rapport au travail. 

Si je pouvais bénéficier d’un revenu universel et si l’intelligence artificielle était capable de prendre en charge la plupart des métiers, est-ce que je m’arrêterais de travailler ? 

Peut-être qu’il faudrait changer la définition. Remplacer le verbe « travailler » par « faire des trucs utiles et passionnants, qui me font grandir ». 

Le problème c’est que j’ai souvent tendance à en faire trop. Parfois j’en fais trop parce que je suis perfectionniste, mais d’autres fois j’en fais trop pour de mauvaises raisons (à considérer que le « perfectionnisme » soir une « bonne » raison…) : je n’ai pas su faire des choix, ou je stresse financièrement donc je fais des trucs dans l’espoir de gagner plus d’argent. D’où cette question qui revient : que ferais-je si je n’avais pas d’inquiétude sur ma stabilité financière ? Comment travaillerais-je ?

Voilà les questions que je me pose en cette veille de vacances…

Bref.

Ce n’est pas de ça dont je voulais te parler à la base. Je voulais qu’on reparle de l’optimisme.

Tu sais, il y a trois semaines j’avais exploré avec toi cette question : a-t-on raison d’être pessimiste ? Et si oui, pourquoi ? Et si oui est-ce qu’on ne pourrait pas quand même être optimiste ? Je veux dire comme être pessimiste-optimiste, tu vois. Est-ce que je te raconte là a un sens ?

Bien. 

Dans ma précédente lettre j’en étais venu (après avoir étudié beaucoup de statistiques) à conclure que : nous n’avons pas de raisons objectives d’être pessimistes sur la plupart des grands défis de l’humanité.

Sauf sur un sujet :

Le dérèglement climatique.

Là dessus, le consensus des chiffres et des scientifiques est total : quoi que l’on fasse, les températures vont augmenter.  Ce qui, tu en conviendras, n’est pas une vision optimiste. Sauf peut-être si tu habites en Sibérie. Quoique. Je ne sais pas si on peut être Sibérien et optimiste. Surtout avec Poutine au pouvoir. Hier soir, je dînais dans un restaurant georgien à Bali avec des gens de toutes les nationalités, dont un Russe expatrié et il me racontait qu’il avait l’impression d’avoir perdu son pays. Mais passons.

Le pessimisme.

(Le fameux verre d'eau à moitié vide et à moitié plein, selon l'IA... qui a un peu du mal avec les proportions ! ⬇️)




La question que je voudrais explorer avec toi c’est : est-ce que l’on a raison d’être pessimiste quand on a raison d’être pessimiste ? Question à la con tu vas me dire, mais attends un peu…

Je suis allé cherché des réponses. 

Par exemple, question simple (proposée, hum, par ChatGPT…) : Comment le pessimisme affecte-t-il nos décisions, notre politique et notre avenir collectif? Quels sont les dangers potentiels d'un pessimisme excessif ?

Oui, est-ce qu’être pessimiste c’est être réaliste et donc tout va bien, ou est-ce que ça ne fait qu’empirer les choses ?

Alors tout d’abord, notre niveau d’optimisme varie avec l’âge, notent des chercheurs en psychologie à l’origine d’une méta-analyse super intéressante publiée en 2020 :

L'étude examine comment l'optimisme et le pessimisme changent tout au long de la vie et en réponse aux événements de la vie dans trois grandes études de panel. Les résultats montrent que l'optimisme augmente au cours de la jeunesse, atteint un plateau à l'âge moyen et diminue ensuite chez les personnes plus âgées. 

(J'ai demandé à l'IA de représenter ce concept et elle m'a généré cette photo un peu flippante, je ne sais pas quoi en penser  ⬇️)


Ok, mais est-ce que l’optimisme pourrait être cultivé de manière réaliste et pragmatique? 

En résumé : est-ce qu’être optimiste malgré nos raisons d’être pessimiste change quelque chose ? 

Autrement dit : quels sont les moyens par lesquels les individus et les sociétés peuvent développer une résilience face à l'avenir incertain? 

Dans un article de la revue IE University, la psychologue Silvia Centeno explique que la résilience n’est pas une capacité innée (et que donc l’optimisme, vu dans ce sens, n’est pas seulement corrélé aux événements), mais une capacité qui peut être enseignée et entraînée.

(Petite parenthèse "Intelligence artificielle" un peu énervante : après avoir consulté cet article, j'ai tout de suite vu passer des pubs sur Instagram me proposant joyeusement de rejoindre cette fameuse IE University de la psychologie positive...)

Silvia Centeno explore les moyens de développer une attitude optimiste et d'améliorer notre forme mentale. Avant même l'arrivée de la COVID-19 qui a bouleversé nos vies, nous étions confrontés à une épidémie de problèmes de santé mentale. En fait, l'Organisation mondiale de la santé a désigné le stress comme le problème le plus répandu au XXIe siècle - et ce stress ne provient pas d'une augmentation des pathologies, mais d'une augmentation de notre incapacité à nous adapter aux difficultés de la vie. 

Or, selon elle, la dépression devrait être un contributeur majeur aux maladies et aux handicaps dans le monde d'ici 2030.

Pour éviter cette catastrophe, « les recherches montrent qu'il existe des façons d'agir et de penser qui améliorent notre bien-être et notre résilience globale », écrit-elle.

« Les optimistes croient que même si quelque chose est irréversible, notre façon de le ressentir continuera à évoluer ».

Et elle ajoute : 

« Comme l'a dit le célèbre Winston Churchill, "L'attitude est une petite chose qui fait une grande différence". Nos pensées ont un impact sur ce que nous croyons être possible, les défis que nous poursuivons et les risques que nous osons prendre dans la vie. »

Merci Winston.

Mais sur les questions environnementales ? Est-ce que l’optimisme malgré le pessimisme peut aider à rendre la catastrophe moins catastrophique ?



(En illustration ci-dessus ⬆️ un dessin d'enfant généré non pas par un enfant mais par une IA. Voici ce que je lui avais demandé de dessiner : "une vision joyeuse de la catastrophe climatique". Je vais le faire encadrer)

Alors j’ai trouvé un billet très intéressant d’un chercheur en psychologie. Jacques Lecompte évoque l’impact de l’optimisme sur les questions environnementales.

Voici ce qu’il écrit (en synthèse parce que l'article est un peu long) : 

Dans le contexte de la communication et de l'engagement environnementaux, plusieurs études ont montré que les messages d'optimisme réaliste sont plus efficaces pour susciter des comportements pro-environnementaux. Les chercheurs soulignent donc l'importance de présenter des réussites et des perspectives positives pour encourager l'action en faveur de l'environnement.

En conclusion, l'auteur propose le néologisme "optiréalisme" pour décrire cette approche équilibrée entre optimisme et pessimisme. Il souligne cependant que cela n'implique pas d'ignorer les menaces et les problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais plutôt de les aborder avec une perspective positive et proactive.

Encore faut-il que l’on se mettre d’accord. Le problème de ceux qui militent pour sauver la planète (et l’humanité avec) est qu’ils confondent parfois résolution du problème et utopie politique. Alors ça ne veut pas dire que l’utopie c’est mal, mais que sans esprit critique ça peut être contre-productif.

Dans une tribune très éclairante (enfin, moi, je l’ai trouvée éclairante), la chercheuse Hannah Ritchie (qui travaille pour le site « Our World in Data »), cite l’économiste américain Michael Munger. 

Ce dernier explique que le monde est divisé en "directionnalistes" et "destinationnistes". 

« Les directionnalistes », poursuit-elle, « soutiennent toute solution qui nous rapproche du but final. En matière de climat, cela signifie qu'ils soutiennent tout ce qui réduit sensiblement les émissions."
Les destinationistes sont moins flexibles : "ils ont un résultat idéal à l'esprit. Ils bloquent et rejettent tout ce qui ne correspond pas à leur vision parfaite. S'ils veulent voir un monde sans voiture, ils s'opposent aux véhicules électriques (VE), même s'ils réduiraient considérablement les émissions. »

Et elle conclut : 

« Le destinationnalisme est un problème. 
Bien sûr, nous avons tous nos solutions préférées. Mais la réalité est que nous ne pouvons pas nous permettre d'être pointilleux. La réponse à presque tous les dilemmes climatiques est "Nous avons besoin des deux". Nous avons besoin d’énergies renouvelables et d’énergie nucléaire (même si cela signifie simplement maintenir nos centrales nucléaires existantes en activité). Nous devons nous attaquer aux combustibles fossiles et à notre système alimentaire ; les combustibles fossiles sont le plus gros émetteur, mais les émissions provenant uniquement de l'alimentation nous amèneraient bien au-delà de 1,5°C et proches de 2°C. Tout le monde ne peut pas se déplacer sans voiture, nous avons donc besoin de véhicules électriques et de villes adaptées au vélo, ainsi que de réseaux de transports publics. Nous ne pouvons pas décarboner sans changement technologique, mais nous devons repenser nos systèmes économiques, politiques et sociaux pour nous assurer qu'ils prospèrent. »

(Au passage, j'adore la façon dont l'IA a choisi de représenter des militants écologistes en train de débattre. Ils ont tous des têtes de hippies  ⬇️)


En conclusion : nous avons raison d’être pessimistes et nous avons encore plus raison d’être optimistes. A condition de ne pas nous tromper d’objectif.

Voilà pour ce dimanche ! Dans une prochaine lettre, si ça t’intéresse toujours, je te proposerai d’aller encore plus loin dans l’exploration de ce sujet fascinant du « c’était mieux avant » (ou pas) ! Je suis en train de réfléchir à un petit outil pour t’aider à faire le tri. Et à être un peu plus « joyeux de vivre » en ces temps complexes…

Regarde, j'ai fait une maquette moche, c'est cool non ?

🤖 NOS AMIS LES ROBOTS
L'état de l'IA et des médias sociaux montre que le capitalisme ne se terminera probablement pas par une rébellion des robots
theguardian.com - 17 juil.
L'état de l'IA et des médias sociaux montre que le capitalisme ne se terminera probablement pas par une rébellion des robots

Nous voilà rassurés ! Haha. Dans un récent article pour son blog Thesis Whisperer, Inger Mewburn décrit l'évolution de l'intelligence artificielle et des médias sociaux comme un processus d'"enshittification". Le terme, emprunté à Cory Doctorow, capture parfaitement la trajectoire des principales plateformes, qui offrent toutes une expérience bien plus médiocre qu'il y a quelques années seulement. Elon Musk a récemment acheté Twitter pour la somme de 44 milliards de dollars et a ensuite entrepris de détruire chaque fonctionnalité que les utilisateurs appréciaient réellement. Reddit a également coupé l'accès à des applications tierces très appréciées, son PDG Steve Huffman affirmant que Musk était un exemple à suivre pour Reddit. En ce qui concerne Threads, l'outil lancé par Meta pour concurrencer Twitter, il est qualifié de "Casual Friday sur LinkedIn". Alors que Twitter et Reddit sont critiqués pour leur dégradation, Mark Zuckerberg a opté pour la banalité corporative avec Instagram et Facebook, créant ainsi l'équivalent des musiques d'ascenseur dans le monde des réseaux sociaux. L'article souligne que la dégradation des médias sociaux ne découle pas uniquement de l'évolution technologique, mais surtout de la volonté de gagner de l'argent avec ces plateformes. Les innovations et les progrès technologiques sont souvent étouffés par l'appât du gain et les pratiques monopolistiques qui empêchent les entreprises d'en exploiter le plein potentiel. L'intelligence artificielle est également mentionnée comme un exemple de cette "dystopie ennuyeuse", où les avancées technologiques ne font qu'automatiser et intensifier les emplois sans valeur, tout en délaissant ceux qui peuvent réellement aider les gens. L'article conclut en disant que l'enshittification est à l'image du capitalisme qui, loin de s'effondrer brutalement, se dégrade graduellement et lentement.

💰 COMMENT GAGNER PLUS D'ARGENT (HAHA)

Les leçons business à deux centimes de l'ami Benoît



Oui bon sinon puisque l'on parle de vacances, voici comment j'ai occupé mes 4 dernières semaines de petit malin qui a décidé de partir vivre à Bali pour profiter de la vie : 

Je me suis mis en tête de mettre à jour ma formation Flint sur ChatGPT. 

Et puis finalement j'ai décidé de TOUT refaire. 

Soit 25 vidéos de 10 à 30mn entièrement repensées, plus un manuel complet et une liste hyper travaillée de prompts (instructions) vraiment efficaces. 

Pour ça, j'ai acheté des formations concurrentes pour en tirer le meilleur, acheté des tas de guides de 1000 "prompts qui vont changer ta vie et ton business" (bon en fait tous ces guides sont des arnaques) pour constituer un vrai guide vérifié, j'ai testé des tas d'autres IA qui marchaient quand elles le voulaient bien, j'ai acheté un vrai micro d'adulte très cher, investi dans un logiciel de montage (du coup j'ai dû apprendre le montage, haha, je me déteste)... 

Tout ça pour offrir gratuitement cette refonte totale à ceux qui avaient déjà acheté la formation et qui n'avaient rien demandé.

Bref. D'un point de vue business, cette décision était complètement con. 

Autant la première formation, réalisée en moins de 3 semaines avec des bouts de ficelle, avait été hyper rentable (à ma grande surprise), autant cette refonte ne risquait pas de me faire gagner d'argent. 

Alors pourquoi ?

Il aurait sans doute été plus malin d'enregistrer une seconde formation, en mode "niveau 2" et de la faire payer. 

Mais je trouvais ça un peu malhonnète vis à vis de ceux qui avaient payé la première et avaient choisi de me faire confiance.

Je n'ai pas beaucoup dormi ces dernières semaines, et sur la fin je crois que j'aurais pu détruire tout le mobilier de mon studio d'enregistrement au moindre truc qui ne marchait pas... mais j'ai appris quelque chose. 

Peut-être pas sur le business, mais sur moi-même.

Je me sentais plus heureux, plus alligné, d'agir comme ça. 

De bien faire mon boulot, de façon honnète, d'offrir le maximum à celles et ceux qui m'avaient fait confiance pour ma première formation.

Et je suis content du travail réalisé. 

Du coup ça m'a fait réfléchir sur le business et le marketing en général, tel qu'on nous conseille de le faire. 

En général, faire du business, c'est être pragmatique. C'est faire de l'argent en limitant les coûts "inutiles". 

Et si possible faire du marketing en jouant un maximum sur les biais cognitifs de tes clients : tu joues sur l'effet d'opportunité, sur la "peur de rater quelque chose" etc. 

Et pourquoi critiquer cette façon de faire puisque, au final, tout le monde sait que ça permet de gagner plus d'argent et de vendre plus ?

Eh bien je me suis dit (et ce n'est pas un conseil business, mais juste un ressenti) que mon vrai business, si j'ose dire, c'est à dire l'activité qui me permet de gagner ma vie (et de rendre un jour cette boîte rentable) ce n'était pas mon produit ou mes services, c'était toi. 

Je veux dire, la relation que je construis avec celles et ceux qui nous suivent, et qui me lisent. Et que c'était ça mon métier.

Donc d'un point de vue business, "perdre" un mois (et quelques heures de sommeil) à refaire ma formation même si en terme de ventes ça ne devait pas me ramener beaucoup plus d'argent, c'était une bonne approche. 

Offrir le meilleur. 

Être généreux. 

Vivre de son travail bien fait. 

Une tactique qui ne fonctionne, j'imagine, que sur la durée. 

Soit je gagne, soit j'apprends, comme on dit, hein.

Bon.

Voilà.

Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je voulais partager ça avec toi.

Et la mise à jour alors, c'est pour quand ? 

Semaine prochaine je pense ! J'ai hâte ! (Et surtout hâte de passer à autre chose !)
🧠 LE CERVEAU ET NOUS
Peut-on mettre son cerveau en vacances ?
anthropotechnie.com - 20 juil.
Peut-on mettre son cerveau en vacances ?

Dans cet entretien, le neuropsychologue Francis Eustache souligne que même lorsqu'il est inactif, le cerveau consomme 20% des ressources énergétiques de l'organisme. Les zones du cerveau qui s'activent en l'absence de tâche spécifique constituent le "réseau du mode par défaut", principalement situé sur la ligne médiane des deux hémisphères cérébraux. Cela indique que le cerveau n'est jamais réellement au repos, même lorsqu'il n'a pas de tâche à accomplir. Le "réseau du mode par défaut" est le lieu de l'introspection, de la créativité et de l'adaptation, où le cerveau peut se projeter dans divers scénarios. Il est étroitement lié à notre mémoire épisodique, contenant nos souvenirs, projets et compréhension des autres. Il joue un rôle crucial dans notre mémoire, la construction de notre identité et notre équilibre mental. Ce réseau est affecté par de nombreuses maladies neurologiques, y compris la maladie d'Alzheimer, certaines maladies mentales et la dépression. Ce réseau a une double fonction : il joue un rôle de sentinelle en surveillant l'environnement de manière diffuse et il nous permet de nous tourner vers nous-mêmes, vers nos pensées internes, le passé et le futur, ainsi qu'une pensée imaginative. Des activités comme la randonnée et la course peuvent activer ce réseau. Le chercheur conclut en suggérant que la période estivale est un moment idéal pour trouver la quiétude et le temps nécessaires pour se reconnecter avec soi-même et avec les autres.

🎙 LES GUERRES DE L'INFO
Google teste un outil d'intelligence artificielle capable de rédiger des articles d'actualité
nytimes.com - 20 juil.
Google teste un outil d'intelligence artificielle capable de rédiger des articles d'actualité

Google teste un produit, connu en interne sous le nom de Genesis, qui utilise la technologie de l'intelligence artificielle pour produire des articles de presse. Le produit a été présenté à des organisations de presse telles que The New York Times, The Washington Post et News Corp, propriétaire du Wall Street Journal. Genesis est capable de prendre des informations, comme des détails sur des événements actuels, et de générer du contenu d'actualité. Google pense que cet outil pourrait servir d'assistant personnel pour les journalistes, automatisant certaines tâches pour libérer du temps pour d'autres. Cependant, certains cadres qui ont vu la présentation de Google l'ont décrit comme inquiétant, arguant qu'il semble prendre pour acquis l'effort qui entre dans la production d'articles de presse précis et artistiques. Jenn Crider, porte-parole de Google, a déclaré que, "en partenariat avec les éditeurs de nouvelles, en particulier les éditeurs plus petits, nous en sommes aux premiers stades de l'exploration d'idées pour potentiellement fournir des outils activés par l'IA pour aider leurs journalistes dans leur travail." Jeff Jarvis, professeur de journalisme, a déclaré que le nouvel outil de Google avait des avantages et des inconvénients potentiels. Si cette technologie peut fournir des informations factuelles de manière fiable, les journalistes devraient utiliser l'outil. Cependant, s'il est mal utilisé par les journalistes et les organisations de presse sur des sujets qui nécessitent des nuances et une compréhension culturelle, il pourrait endommager la crédibilité non seulement de l'outil, mais aussi des organisations de presse qui l'utilisent. L'introduction de cette technologie intervient alors que les gouvernements du monde entier ont demandé à Google de donner aux médias une part plus importante de ses revenus publicitaires. Après que le gouvernement australien a tenté de forcer Google à négocier avec les éditeurs au sujet des paiements en 2021, la société a noué davantage de partenariats avec des organisations de presse dans divers pays, dans le cadre de son programme News Showcase.

🤔 MÉDITATIONS

Explorer la complexité de la vie à travers la poésie


Nous nous interrogeons parfois sur l'utilité de la poésie, pensant qu'elle est inutile. En réalité, la poésie met souvent en lumière les aspects ennuyeux et difficiles de la vie. Elle nous rappelle que la vie est complexe et qu'elle peut être contradictoire ou frustrante. Notre optimisme ne nous mène pas toujours là où nous l'attendons. Parfois, nous sommes confrontés à des défaites, à des horreurs, voire à la honte.

Toutes ces expériences créent une sorte de tableau ou de coquille autour de notre vie ; quelque chose qui ajoute de la profondeur et de la lumière, jetant des réflexions uniques sur ce que nous vivons. C'est le rôle de la poésie : elle nous réconforte par son obscurité.

(Dessin réalisé avec l'IA...)
🧰 TROUVAILLES
AudioPen : Passer d'une pensée floue à un texte clair
audiopen.ai - 22 juil.
AudioPen : Passer d'une pensée floue à un texte clair

Tiens, tu vois, la pensée ci-dessus, je l'ai faite avec AudioPen. C'est un outil génial qui convertit mes notes vocales non structurées en un texte facile à lire et prêt à être partagé. Vu que je n'arrête pas de penser (trop ?) je l'utilise tout le temps ! Si tu aimes penser à voix haute, tu vas adorer Audio Pen. C'est comme si tu disposais d'un assistant personnel qui enregistre et résume tes pensées.

🎁 CADEAU BONUS

Sommes-nous de plus en plus stressés ? Demandons à nos ancètres...


Ça semble être un fait.

Nous nous sentons de plus en plus stressés et fatigués. Accusons-nous à tort la technologie ou le capitalisme? Peut-être que non. Mais le stress a toujours existé.

En 1991, des randonneurs découvrent un corps momifié vieux de 5000 ans dans les Alpes. Les scientifiques montrent qu'il a connu 3 périodes de stress intense les derniers mois de sa vie.

Comment le savent-ils? En étudiant son unique ongle conservé, où l'on voit des lignes liées au stress.

Donc, si lui était déjà stressé, et que nous le sommes de plus en plus, nous devrions être dans un état de stress extrême !

Extrait (aimablement raccourci par ChatGPT), de mon livre "Information : l'indigestion", paru aux éditiosn Eyrolles. Tu peux le commander ici. C'est excellent pour te protéger du soleil en le mettant sur le nez, ou pour passer un bon moment tout en te cultivant.
🗣 CONSTRUISONS CETTE LETTRE ENSEMBLE !
J'ai reçu beaucoup de lettres de la part de vous tous suite à l'annonce de la mise en pause de la version gratuite de Flint pour cause d'Elon Musk. Merci !

Je te tiendrai au courant de nos réflexions pour réinventer ce service.

Tiens, par exemple, je vais t'envoyer un questionnaire d'ici la fin des vacances !

🎙️ Si tu veux en savoir plus, j'en parle au micro de Jérome Colombain dans son dernier podast, "Le Monde Numérique".
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🧚‍♀️ Je te souhaite un bon petit dimanche de grandes vacances. Laisse ton cerveau se reposer, il continuera de travailler, mais différemment ! 😁

Si tu veux partager tes réflexions, réponds à cette lettre ou écris-moi à benoit @ flint.media !

💚 Benoît
Flint

Cette lettre a été réalisée par Flint Business. Flint utilise l'intelligence artificielle pour te permettre de créer des newsletters intelligentes en moins de 5 minutes afin de partager les meilleurs contenus d'information trouvés sur Internet, et d'y apporter (si tu veux) ton expertise. Tu peux tester ce nouveau service pendant 30 jours en cliquant sur le logo Flint ci-dessus ! ☝️