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Flint Production

Le (vrai) grand remplacement

Le (vrai) grand remplacement

Cher(e) toi,

Tu t’en souviens peut-être, je t’avais proposé en début d’année de nous mettre ensemble au régime informationnel. Histoire de faire baisser ce trop-plein d’infos qui nous stresse et nous empêche parfois de réfléchir même si on ne peut pas s’empêcher de se dire que, pour réfléchir, il faut quand même des infos, mais pas trop. Alors comment on fait ? Imagine : si tu étais obligé(e) de limiter ta consommation d’infos à une info par mois, laquelle tu garderais ? Essaie de faire l’exercice sur le mois de Janvier.

Est-ce qu’il doit s’agir d’un événément historique ? Ou d’une information qui t’apprenne quelque chose de nouveau et qui te sera utile à l’avenir ? Ou de quelque chose dont tu te souviendrais encore dans un an en faisant « hmh hmh » ?

Bon, de mon côté, je me suis aussi amusé à faire l’exercice. Et pour le mois de janvier je n’ai trouvé qu’un truc. C’est d’ailleurs l’un de mes robots Flint qui me l’a ramené. Un robot un peu spécial, je te raconterai pourquoi plus tard, j’ai un petit cadeau pour toi 🎁 !

Cette info MÉMORABLE, donc, c’est la leçon inaugurale du Collège de France du 13 janvier 2022. Là, tu vas me dire : okayyyy, c’est bon, il se la joue super intello. Mais non, tu vas comprendre. C’est très simple. Ça parle du grand remplacement. Enfin, pas le faux fait scientifique dont Éric Zemmour parle sur les chaînes d’info, non, le vrai. Enfin, sur celui-là aussi il y a débat. Mais bizarrement, si ce grand remplacement là se vérifiait, ça serait peut-être paradoxalement une bonne nouvelle pour la fraternité entre les peuples, tu me suis ? Non ? Reste avec moi, je t’emmène dans un fascinant voyage au pays des hommes préhistoriques, tu n’es pas au bout de tes surprises.

Partant de cette conférence, j’ai travaillé plusieurs jours comme un gros complotiste pour essayer de recoller les morceaux de cette énigme fascinante, ce qui est en fait super compliqué parce que de nouvelles preuves arrivent chaque année pour infirmer les théories précédentes. Du coup la plupart des articles que tu trouves aujourd’hui sur Google sont globalement faux.

C’est un long voyage, donc installe-toi confortablement, imprime cette lettre si tu veux, lis la en plusieurs fois, il y a 3 épisodes, mais je te recommande de la lire jusqu’au bout. . Elle va changer ton regard sur beaucoup de choses.

Épisode 1 : qui a tué notre cousin ?

Cette leçon inaugurale magistrale, c’est celle du professeur Jean-Jacques Hublin (tu peux la voir ici, elle dure une heure). C’est un paléo-anthropologue, c’est à dire qu’il s’intéresse à l’anthropologie des hommes préhistoriques. Nos ancêtres. Enfin, tous ne sont pas nos ancêtres justement. Quoique. C’est compliqué en fait.

Mais le professeur Hublin raconte tout ça très bien, et nous délivre une mise à jour super claire des derniers rebondissement de cette enquête paléo-policière qui va de coup de théâtre en coup de théâtre.

Première question que se pose l’inspecteur Hublin : mais alors, qui a tué le gentil homme de Néandertal ? Tu vas me dire, on s’en fout. Mais non. Tu vas voir, la réponse à cette question nous en dit énormément sur nous, et même sur la pandémie de Covid-19.

Tiens, d’ailleurs, sais-tu qui est Néandertal (Homo neanderthalensis, c’est son vrai nom) ? Et quel est son rapport avec nous, les Homo Sapiens ? Un ancètre ? Non, plutôt un cousin trèèèès éloigné. Il avait un plus gros cerveau et de plus gros muscles, et n’était pas aussi brutal qu’on voulait le croire, enfin pas plus que nos ancètres à nous. Mais alors, s’il était si cool, pourquoi est-ce lui qui n’a pas survécu ? C’est toute la question.

Madame Néandertal (photo : Bacon Cph)

Ce qui est drôle (enfin si on veut), c’est que ce cousin qui n’existe plus est originaire d’Europe, alors que nous, les Homo Sapiens, nous venons tous d’Afrique. Du Maroc, plus précisément, vers -300.000, selon les dernières découvertes de l’inspecteur Hublin. Ce n’est que plus tard que notre espèce a décidé de migrer vers l’Europe et l’Asie (mais via la Bulgarie bizarrement plutôt que l’Espagne), au pays des Néandertals. Enfin, une partie des Homo Sapiens en fait : les autres Sapiens sont restés tranquillement au chaud en Afrique à profiter de la vie, tandis que leurs frères turbulents envahissaient la terre entière. A cette époque, d’ailleurs, plusieurs autres espèces d’humains vivaient un peu partout sur la planète sans trop se fréquenter. Mais après le passage d’Homo Sapiens, elles ont toutes étrangement disparu.

Je te vois venir. Tu vas me dire : bah oui, c’est ce psychopathe d’Homo Sapiens qui les a tous tués. Sauf qu’on n’en sait rien. Et le professeur Hublin nous raconte une histoire plus complexe. Je te résume à la louche les indices récoltés par les scientifiques ces dernières années, ils sont étonnants.

🌍 Tout d’abord, toutes ces espèces humaines réparties sur le globe et très différentes anatomiquement avaient peut-être le même ancêtre mais on n’est pas sûr. Il venait d’Afrique, mais on n’est pas sûr non plus. Surtout qu’avant les « humains » il y avait d’autres humains mais moins (on les appelle juste les « hominidés » ceux-là), et tous sont nés en Afrique.

🌈 L’historien vedette Yuval Noah Harari résume tout ce bordel presque simplement dans son livre « Sapiens« . Je te la fais courte : le premier « humain » (le genre « homo », donc) a été identifié il y a 2,5 millions d’années en Afrique, il s’appelait Homo Habilis, mais il y a débat. Il a été suivi par le célèbre Homo Erectus qui semble s’être déplacé vers l’Asie mais on n’est pas encore bien sûr que ce soit lui, si j’ai bien compris. Et puis plus tard on retrouve Néandertal en Europe et en Asie occidentale, et son cousin Homo Denisoventis en Asie orientale. Et plein d’autres encore, mais je simplifie.

Ici tu vois toutes les espèces du genre humain ainsi que les hominidés qui ont vécu sur terre avant eux.

🍆🍑 On a longtemps pensé que ces espèces, qui cohabitaient les unes avec les autres, ne pouvaient pas se mélanger (c’est à dire faire des enfants), et que donc nous serions, nous les humains modernes, des « purs » Homo Sapiens Made In Moroco. Mais en fait non. Comment le sait-on ? Parce que l’on a retrouvé chez certaines populations Homo Sapiens (c’est à dire nous) des morceaux d’ADN de Néandertal, ou encore celles de son cousin asiatique, Denisoviens. Par exemple on retrouve 2% d’ADN de Néandertal chez les Européens. Il y a donc dû bien y avoir quelques histoires d’amour à la Roméo et Juliette il y a 30-40.000 ans entre Sapiens et ses cousins.

🧬 Plus étonnant encore : si ces gènes néandertaliens nous ont peut-être été utiles pour nous adapter aux nouveaux territoires conquis, aujourd’hui ils sont un vrai handicap contre la Covid-19. On a découvert récemment que la présence de ce gène archaïque chez certains d’entre-nous favoriserait les formes graves.

🔫 Mais alors, Sapiens a-t-il tué Néandertal ? Et si ce n’est lui, qui est le coupable ? Je te montrerai la photo du dernier suspect en date dans le prochain épisode, il a une drôle de tête. Mais avant ça, explorons les différentes théories. Elles sont plusieurs à s’affronter. Et tu vas voir, c’est drôle, ça fait un peu penser au débat Eric Zemmour / Jean-Luc Mélenchon de janvier dernier sur le grand remplacement et la « créolisation » mais en plus intéressant.

Épisode 2 : le grand remplacement (ou pas)

🥶 Première (et vieille) théorie : c’est le refoidissement climatique. Néandertal aurait moins bien résisté que Sapiens à la grande vague de froid de l’époque, mais on ne sait pas trop pourquoi.

🎄 Sauf qu’en 2008, un jour de Noël, une équipe de chercheurs a découvert que Néandertal aurait surtout fui vers des régions plus froides et plus hostiles, parce qu’il tentait d’échapper à ce fou furieux sanguinaire d’Homo Sapiens. Un chroniqueur du Monde raconte cette histoire, illustrée par une jolie photo très touchante et romantique de ce pauvre Néandertal chassé de ses terres vers le grand Nord.

🤓 Bon, ça c’était en 2008. Entre temps, d’autres chercheurs ont fait des découvertes tout aussi perturbantes. Ils se sont alors tacitement mis d’accord sur le fait que c’était peut-être, hum, plus compliqué qu’on le pensait, avant de s’écharper sur de nouvelles théories.

😈😇 Certains ont avancé que ce que l’on croyait être une grande fuite en avant avait été en fait un grand remplacement, comme dirait Eric. Tandis que d’autres leur opposaient une explication plus romantique et progressiste : Néandertal se serait fondu dans une sorte de grand mélange des espèces, une grande « créolisation » comme dirait Jean-Luc.

Nous aurions donc le choix entre :

1) le grand remplacement d’une espèce par une autre, conséquence d’une invasion migratoire massive des Sapiens, venue d’Afrique. Ce qui , au passage, pardon Éric, voudrait dire que nous serions tous issus de la même souche et donc tous « frères » d’espèce. Les espèces africaines ayant déjà remplacé toutes les autres… il y a 30.000 ans.

Ou alors

2) une sorte de « créolisation » de l’humanité, si j’ose dire. Un mélange d’espèces. Sauf que l’on peut supposer aussi que certaines populations se seraient mélangées à des espèces étrangères quand d’autres non. Et que nous serions donc, pardon Jean-Luc, tantôt « cousins » et tantôt « frères ». Les Africains étant des « purs » Sapiens du Sud, tandis que les Européens seraient des Sapiens/Néanderthals , et que les Asiatiques seraient plutôt des Sapiens / Denisoviens de l’Est. Même si, tu me diras, on s’en fout. Mais tu vois où ce genre de débat sur les origines peut nous mener.

La créolisation n’a rien à voir avec la compagnie Créole mais je mets quand-même la photo histoire de détendre l’atmosphère.

Comme je te l’expliquais plus haut, la génétique nous a appris depuis qu’il y avait bien eu quelques mélanges (puisque certaines populations ont encore des restes de gènes hérités de l’une ou l’autre autre espèce) mais on ne sait toujours pas trop si ces mélanges étaient isolés ou généralisés.

D’autres avancent désormais une théorie beaucoup moins romanesque que les deux premières : il est fort possible que, hum, Néandertal se soit auto-éliminé tout seul. Pas parce qu’il était faible et stupide (on a vu que non), mais parce que sa population n’était pas assez nombreuse, et trop éparpillée. Pour faire simple, il est possible que les Néandertals étaient plutôt du genre, disons, « méfiants », envers les autres Néandertals qu’il ne connaissaient pas. C’est la théorie de l' »inbreeding » : Ce serait la consanguinité qui expliquerait la fin peu glorieuse de nos gentils cousins.

Certes, mais pourquoi les tribus néandertaliennes était-elles aussi fermées aux étrangers, même de leur propre espèce ?

C’est là où l’enquête de l’inspecteur Hublin devient fascinante. Elle fait la synthèse de toutes ces polémiques, en introduisant un nouveau suspect dans le scénario. Et ce suspect a une tête… de lion. Reste avec moi, je t’explique. Tout ça nous emmène très loin.

Si la population des Néandertals n’a pas su survivre, c’est parce qu’elle était peut-être un peu sociopathe en plus d’être isolée. Nos cousins avaient certes un plus gros cerveau mais ils ne savaient pas faire civilisation. Ce qui n’était pas du tout le cas de Sapiens. Hublin en veut pour preuve des parures en coquillages qui montrent la présence chez notre ancètre d’échanges entre tribus mais aussi de hiérarchisations sociales. Ce qui indique, selon lui, une forte capacité de Sapiens à s’auto-domestiquer, en créant des réseaux de solidarité de plus en plus étendus.

Pourquoi lui et pas Néandertal ? Parce que Sapiens était capable d’imagination. Voilà le coupable. Le pêché originel. Et le professeur de nous montrer l’arme du crime : la statue d’un personnage qui n’existe pas. C’est un homme à la tête de lion (ou une femme… il y a débat, hum). Cette poupée étrange de 29 cm, sculptée dans une défense de mammouth, date de -40.000. Elle a été découverte en Allemagne. Elle est la première représentation d’un être imaginaire de l’histoire de l’humanité.

L’homme-lion, premier personnage fictif inventé par l’être humain.

Et l’inspecteur Hublin de conclure : « Cette émergence de croyances communes dans des choses qui n’existent pas, c’est ce qui unit, au-delà du cercle familial, ceux qui, sans se connaitre, savent qu’ils appartiennent au même peuple« .

Cette capacité à inventer des trucs imaginaires, tu l’auras compris, c’est à la fois notre bénédiction et notre malédiction.

On pourrait s’arrêter là si tu veux. Mais moi ça me donne envie de continuer. Pas toi ? Ressers-toi un café, je t’emmène en territoire inconnu.

Épisode 3 : à qui le tour ?

Je ne peux pas te laisser partir sans partager avec toi cet entretien vertigineux entre le neuropsychiatre français Boris Cyrulnink et le paléo-anthropologue Pascal Picq, publié en 2018 dans le magazine Géo.

Pour Pascal Picq, « sans cette propension à l’imaginaire et à la transformation, les hommes ne seraient jamais allés à la conquête du monde. Il en va encore de même aujourd’hui avec la mode, l’art contemporain et la science-fiction. Quel imaginaire a poussé des femmes et des hommes à traverser des mers par-delà l’horizon et vers l’inconnu absolu, comme l’Australie et les Amériques il y a plus de 30 000 ans ?« 

Pour le meilleur et pour le pire, tempère tempère Boris Cyrulnik. Et il ajoute, implacable : « je pense que l’aventure humaine n’a pas de sens, ni de direction. C’est l’homme qui, étant capable de récits, est contraint de donner sens à ce qui lui arrive.« 

Pire : cette capacité extraordinaire de Sapiens à imaginer pourrait bien s’expliquer par un désespoir existentiel d’autant plus profond qu’il semble être le fruit du hasard. C’est à dire le fruit des caprices… de la biologie. « La neuro-imagerie montre que Neandertal n’avait presque pas de lobe préfrontal et possédait, au contraire, un chignon occipital énorme. Cela signifie qu’avec son front plat et fuyant, il planifiait moins que Sapiens. Il était probablement moins anxieux que Sapiens. On a remarqué que les personnes lobotomisées à la suite d’un accident, et qui se retrouvent donc avec un cerveau néandertalien pourrait-on dire, vivent uniquement dans le présent. Ils ne connaissent plus l’angoisse car ils n’anticipent plus le temps jusqu’à la représentation de la mort.« 

C’est dans cette région en haut à gauche que l’on retrouve toutes les fonctions cognitives de notre espèce, comme celle de faire des raisonnements à la con.

Ça m’a rendu super anxieux cette histoire. Pas toi ?

Et si nous devions encore évoluer, que se passerait-il ? Serons-nous un jour à nouveau remplacés par d’autres formes de cerveaux ? Mais par qui ? Par des robots ?

« Il ne faut pas confondre évolution et progrès », prévient Boris Cyrulnik. « L’évolution n’est pas linéaire, ce n’est pas une marche continue, comme on le pensait dans les années 1950-1960. » Qu’entend-il par là ?

Que notre capacité à inventer notre propre histoire ne doit pas nous faire oublier que nous sommes partie intégrante de plusieurs écosystèmes, y compris ceux que nous générons. Si l’homme monte, le reste peut le faire redescendre.

« En fait, nous coévoluons avec l’ensemble des organismes« , confirme Pascal Picq, « notamment les micro-organismes qui nous entourent. Il faut donc constamment s’adapter. Depuis Homo erectus, les hommes ont inventé une deuxième coévolution associant nos caractères morphologiques, physiologiques et cognitifs à nos environnements techniques et culturels.« 

Par exemple, « avec l’invention du feu, la taille corporelle et celle du cerveau augmentent rapidement du temps d’Homo erectus, et ce dernier conquiert l’Europe et l’Asie. Avec l’invention de l’agriculture et des cités, la taille du cerveau, la taille corporelle et nos masses musculaire et squelettique régressent considérablement. C’est dû au travail, à la sédentarité et aux maladies diffusées dans les cités« .

L’inverse se passe après la Seconde Guerre mondiale : « l’éducation à l’école prolongée, le sport, la médecine et le confort permettent de retrouver une plus grande stature et offre plus de décennies supplémentaires d’espérance de vie ; mais personne n’imaginait les maladies neurodégénératives et les nouvelles maladies civilisationnelles. »

« L’évolution est toujours un nouveau compromis », conclut le paléo-anthropologue « Aujourd’hui, tous ces indices changent, et pas forcément dans le bon sens avec la sédentarité, l’obésité, les pollutions… Donc, l’évolution continue, et nous entrons dans la troisième coévolution avec l’invasion des NBIC ( nanotechnologie, biologie, informatique et sciences cognitives). Où allons-nous entre les promesses du transhumanisme et la réalité des indices d’une détérioration de la santé à l’échelle mondiale ? »

Je te laisse méditer tout ça ! Après avoir appris qu’il n’y avait pas d’Adam et Eve mais plutôt un énorme bazar génétique, après avoir appris que le soleil ne tournait pas autour de la terre mais le contraire, après avoir appris que le soleil n’était qu’une poussière parmi des milliards d’étoiles, et qu’il était plus farfelu de nous croire seuls dans l’univers que de concevoir d’autres formes de vie, après avoir appris que tout peut disparaitre au hasard de la vie, l’humanité continue de s’inventer du sens dans un monde qui ne cesse de la désinventer. Elle oscille constamment entre la prise de conscience de son insignifiance et sa quête nietzschéenne de puissance. Mais tout ça c’est à cause de notre lobe pré-frontal, si j’ai bien compris. L’essor de l’humanité tient à bien peu de choses, je me dis. Imagine que la première tribu de Sapiens au Maroc se soit pris une météorite sur la tête en -300.000 avant Jésus-Christ ? Don’t look up !

🎁 Cadeau ! Un petit robot Sapiens, ça te dit ?

Cette idée de lettre, je l’ai eue grâce à un robot Flint que j’ai entrainé moi-même en ne l’alimentant qu’avec des articles parlant de l’historien Yuval Noah-Harari, l’auteur du livre « Sapiens, une brève histoire de l’humanité ». Comme j’avais beaucoup aimé le livre, je voulais un robot qui aille me chercher des articles sur la préhistoire bien sûr mais aussi sur tous les thèmes évoqués par l’auteur : la génétique, l’intelligence artificielle, et plus généralement sur l’évolution de l’humanité. Je l’ai appelé « Sapiens ».

Le robot Sapiens pris en photo dans sa caverne magique.

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