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Comment s’informer en pĂ©riode de crise ?

Comment s’informer en pĂ©riode de crise ?

Cela fait maintenant plus d’un mois que la guerre a dĂ©butĂ© en Ukraine. Ce que prĂ©conisait l’OMS au moment du dĂ©clenchement de la crise sanitaire reste pleinement d’actualitĂ©.

« Limitez le visionnage, la lecture ou l’écoute d’informations Ă  propos du COVID-19 qui suscitent de l’anxiĂ©tĂ© ou de l’angoisse ; consultez uniquement des sources d’information fiables et principalement afin de pouvoir prendre des mesures pratiques pour vous prĂ©parer et vous protĂ©ger, ainsi que vos proches.

Recherchez des informations actualisĂ©es Ă  des moments prĂ©cis de la journĂ©e, une ou deux fois par jour. Un flux brusque et ininterrompu d’informations sur une Ă©pidĂ©mie peut faire naĂ®tre de l’anxiĂ©tĂ© ou de l’angoisse. Recherchez les faits ; pas des rumeurs et des fausses informations.
Informez-vous à intervalles réguliers, sur le site Web de l’OMS et les plateformes d’information des autorités de santé de votre pays pour vous aider à distinguer les faits des rumeurs. La connaissance des faits peut aider à réduire les peurs. »

Parallèlement, « Identifiez les occasions de partager et de valoriser les récits positifs et porteurs d’espoir et les images positives de personnes qui ont été touchées par le COVID-19 autour de vous.

Par exemple, les histoires de personnes qui sont guéries ou qui ont soutenu un proche et souhaitent partager leur expérience »

Une étude publiée en octobre 2021 avait d’ailleurs bien montré que faire défiler les informations catastrophistes sur un écran avait un impact émotionnel négatif, ce qui n’est pas le cas d’une consultation d’informations positives.

L’exposition Ă  des infos nĂ©gatives a un impact Ă©motionnel, y compris deux minutes d’infos nĂ©gatives relatives Ă  la Covid-19. En revanche, l’exposition Ă  des actes de bontĂ© liĂ©s Ă  la Covid-19 ne produit pas les mĂŞmes effets nĂ©gatifs et pourrait mĂŞme avoir des effets positifs. Les auteurs de l’étude en concluent qu’ »Une stratĂ©gie Ă  laquelle les individus pourraient recourir serait d’essayer de contrebalancer le nĂ©gatif en l’Ă©quilibrant avec des informations positives ».

Cela ne doit bien sĂ»r en aucun cas signifier qu’il faut Ă  tout prix se couper de toute information relative Ă  la guerre en Ukraine.

Mais comme le dit bien cet article de Positive News : on doit « en même temps que comprendre les problèmes qui existent et les tragédies qui sont en train de se dérouler, découvrir ce qui va bien aussi dans le monde »

C’est la raison d’être de l’Observatoire du positif (@feelgood2021) et de beaucoup d’autres initiatives qui vont dans le même sens : @loutro1990, @LMPositif, @P_Optimisme, @optimistesfr