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→ Tentative de définition de concepts flous : il est possible, par exemple, d’aborder les extrêmes en fonctions de leurs courants de pensées (traditionaliste, nationaliste, fasciste à droite), de leurs modalités politiques (violents, simplement hors du système, intégrés dans les institutions) ou des deux. À gauche, la politologue Christine Pina cite quatre courants : insurrectionnels, trotskistes, révolutionnaires et anarchistes.
→ Les extrêmes dans les institutions : à la droite de la droite, le Rassemblement national rejette l’appellation d’extrême – il est pourtant situé comme tel dans l’Assemblée nationale. De l’autre côté, on trouve le parti communiste, le nouveau parti anticapitaliste, mais pareil, il y a débat : “extrême” gauche ou simplement “gauche de la gauche” ?
→ La violence des extrêmes : à comparer la violence effective, des courants d’extrême-droite provoquent visiblement plus de morts que l’extrême-gauche (pas d’assassinat dans les 20 dernières années pour ces derniers, à notre connaissance). En termes de violence symbolique, les uns détériorent les biens publics en visant, souvent, des communautés précises (tags racistes, attaques de cortèges LGBT, etc). Les autres s’en prennent à des symboles du pouvoir et du capitalisme.
→ Les risques de radicalisation : aux extrêmes droite et gauche, quelques personnes peuvent rompre avec leur société pour “se tourner vers une idéologie violente”, et partir à l’étranger pour pousser son raisonnement au maximum. Ces radicalisations utilisent notamment le numérique – ce qu’on verra plus en détail au prochain épisode.