En bref :
📜 Un peu d’histoire : Propriété de la société chinoise ByteDance, TikTok est apparue en Chine en 2016 sous le nom de Douyin, pour ensuite s’exporter partout dans le monde. Son développement connaît une forte croissance, notamment en 2020, où les confinements successifs ont entraîné des téléchargements massifs. La spécificité de TikTok : son audience est plus jeune que la plupart des autres réseaux sociaux.
😨 TikTok présente-t-elle un problème politique ? Seul réseau social ayant réussi à séduire aussi bien en Asie qu’en Amérique ou en Europe, TikTok inquiète par sa faculté à diffuser le soft power chinois. L’Inde en a interdit le téléchargement, les États-Unis de Trump ont essayé de le faire à plusieurs reprises, en vain, l’Égypte et le Pakistan s’en méfient… En Europe, plusieurs plaintes ont été déposées au sujet de la sécurité des consommateurs et de leurs données.
⚙️ En pratique, comment TikTok modère-t-elle ? Contrairement aux autres plateformes sociales, TikTok n’a pas déployé de modération automatique généralisée. Si l’application a créé un comité d’expert extérieur afin d’analyser le travail des modérateurs, le régime chinois n’est jamais loin pour dicter quoi garder et quoi supprimer…
🤔 Une modération trop laxiste ? Comme pour les autres plateformes, la gestion de la désinformation est un enjeu de taille pour TikTok. Les contenus (pédo)pornographiques et promouvant la consommation de drogues sont un autre problème, tout comme ceux vantant des idéaux de beauté, par la chirurgie plastique et les filtres de beauté.
🤐 Une modération trop forte ? L’intervention du régime de Pékin dans la modération de TikTok n’est plus un secret. Tout vocabulaire renvoyant à des minorités, tout contenu à charge contre Pékin sont supprimés de la plateforme. Par ailleurs, TikTok adopte ses propres règles, comme la suppression des publications d’utilisateurs jugés “laids” ou “pauvres”.
❓ Quelles améliorations imaginer ? Lutter contre la désinformation et protéger les plus jeunes sont les deux défis que veut relever TikTok : étiqueter les contenus faux, concevoir des programmes pédagogiques ou instaurer une fonction de contrôle parental sont des exemples d’actions mises en place.