Pas le temps de tout lire ? Choisis la partie qui t’intéresse :
→ Une re-définition du vocabulaire, car le flou est décidément de mise : des termes comme “droite dure”, opposée à une droite républicaine ou modérée, ou “libertaires” sont parfois détachés, dans leurs usages médiatiques, des réalités conceptuelles des sciences politiques.
→ Qui promeut les discours extrêmes : les politiques ? Les médias ? La société dans son ensemble ? La fenêtre d’Overton qualifie les concepts et les idées que la société accepte d’entendre discutées. Elle semble s’être ouverte vers l’extrême-droite, sous la pression conjuguée des politiques puis des couvertures médiatiques, mais cette idée reste débattue.
→ Les extrêmes en ligne : si leurs audiences restent limitées, les courants d’extrême-droite ont développé une vraie maîtrise des usages numériques, que ce soit en créant des contenus drôles, jeunes, radicaux, ou en se faisant passer pour des sites d’information. Cette logique semble moins présente à gauche en France.
→ Radicalisations connectées : amateurs de contenus clivants et violents, qui nous gardent “engagés”, les algorithmes des réseaux sociaux ont aussi leur rôle dans la radicalisation des discours et l’ambiance explosive des débats en ligne.