En bref :
– Cartographie de YouTube : Propriété de Google depuis 2006, YouTube est aujourd’hui le plus grand réseau social au monde en nombre d’utilisateurs mensuels. Si certains considèrent la plateforme comme une alternative à la télévision ou aux sites de streaming vidéo et audio, elle fait aussi partie intégrante de l’économie de passion en permettant à des milliers de créatrices et créateurs de vivre du contenu qu’ils partagent.
– Une modération trop timide ? Les publications contrevenant aux règles d’utilisation de YouTube sont minoritaires par rapport à la production quotidienne de ses utilisateurs. Néanmoins, la plateforme est accusée de laisser-faire sur les questions de violence, de pédocriminalité, de haine en ligne. Pour la désinformation, certains pointent une forme de laxisme, d’autres soulignent la propension de son algorithme de recommandation à pousser des informations fausses et/ou complotistes.
– Une modération déséquilibrée ? D’autres critiques s’attachent à ce qu’ils considèrent comme une modération inégalitaire : des chaînes de créateurs LGBTQ démonétisées alors que celles de leurs collègues hétérosexuels ne le sont pas, des bords politiques (notamment extrêmes) plus recommandés que d’autres, etc. Dans certains cas, la modération de YouTube est carrément perçue comme abusive.
– Comment YouTube modère-t-elle ? La plateforme s’appuie sur des modérateurs professionnels, mais aussi amateurs, ainsi que sur des algorithmes qui se montrent parfois excessifs. Récemment, YouTube a multiplié les mesures contre la désinformation autour de sujets d’actualité comme le Covid-19 ou le réchauffement climatique, allant de la démonétisation à la suppression totale des publications.
– Quelles améliorations ? C’est l’enjeu pour toute les plateformes, et YouTube n’y coupe pas : intensifier la lutte contre la cyberviolence, garantir une modération équitable ou encore réduire les effets parfois néfastes de la recommandation sont autant de sujets qui occupent YouTube et ses observateurs extérieurs.