📧 Les mails sont l’un des moyens de communication les plus utilisés dans le monde. Mais parce qu’ils sont uniquement accessibles en ligne ne signifie pas qu’ils n’ont pas d’effet sur nos vies et notre environnement. Au contraire, ta boîte de messagerie est une véritable machine à gaz à effet de serre.

🏭 L’envoi d’un mail fait intervenir plusieurs serveurs hébergés dans des data centers, alimentés en électricité généralement issue d’énergies fossiles. C’est pour cette raison que le simple fait d’envoyer un mail pollue, plus ou moins selon le type de mail (standard, avec une pièce-jointe, newsletter…). Les mails stockés sont également source de pollution puisque cela demande aux data centers une grande quantité d’énergie.

👀 Dans ces mails qui s’accumulent, une grande partie n’est jamais lue… C’est notamment le cas des mails envoyés par les grandes entreprises comme Twitter, Google, LinkedIn ou Amazon. À côté de ça, la newsletter a été adoptée par de nombreux médias : comme un pilier de la stratégie éditoriale, pour Flint par exemple, ou comme une composante de cette stratégie, dans les médias plus traditionnels.

💡 Des gestes simples peuvent permettre de réduire cette pollution “dormante” comme réfléchir à l’essentialité d’un mail avant de l’envoyer, limiter le nombre de pièces jointes, ou encore utiliser des solutions alternatives, comme Newmanity, dont les données sont stockées dans des data centers alimentés aux énergies renouvelables.

❓La décroissance est “un courant de pensée philosophique, politique, social et économique” qui doit nous amener à réfléchir “sur ce que sont vraiment nos besoins fondamentaux et sur la façon dont on peut y répondre de manière soutenable écologiquement et plus juste socialement”, selon Franceinfo. C’est à la fois une remise en cause d’un système économique et des indicateurs de progrès traditionnellement utilisés (notamment celui du Produit Intérieur Brut).

✅ Parmi ses défenseurs, le politologue Paul Ariès estime qu’“il n’est pas possible d’avoir une croissance infinie dans un monde fini”. Il voit en la décroissance un pas de côté et non un retour en arrière. Il l’oppose aux expressions de “développement durable” ou “croissance verte” car réconcilier écologie et économie est selon lui impossible. Pour d’autres, la décroissance pourrait aussi avoir un effet sur les inégalités, en permettant aux plus pauvres d’avoir accès à plus de biens et de services et à une plus grande stabilité de vie.

❌ Ses détracteurs soutiennent que la décroissance est synonyme de suppression d’emplois, donc d’une plus grande précarité. L’économiste Germain Belzile et le philosophe Gaspard Koenig voient même la croissance économique comme un atout pour la protection de l’environnement et la construction d’un monde plus juste.

🦋 Pour sortir de cette opposition difficilement réconciliable, l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement de Suisse Philippe Roch déclare important de sortir de “la logique du PIB” (comme seul indicateur). Il croit en une prospérité sans croissance, qui reposerait sur l’épanouissement de chacun, l’autonomie, l’acceptation sociale, la solidarité, le bien-être, l’équilibre et qui promouvrait des valeurs telles que la confiance, le plaisir d’aller au travail, la responsabilité, l’éthique.

Ce matin, on laisse la plume à Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, coprésidente du groupe n°1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui nous explique comment ses collègues et elles ont construit leur certitude du caractère exceptionnel du changement climatique en cours.

Ce matin, on laisse la parole à l’astrophysicien Éric Lagadec. Il nous raconte une histoire de télescope et d’avion de chasse un peu perdu.

Ce matin, Kako Line fait un tour d’horizon des enjeux des différentes technologies de stockage d’énergie.

Ce matin, on laisse la plume à Romain Llapasset, qui nous explique certains effets de l’usage du charbon en Allemagne et illustre un cas de distorsion du discours de Greta Thunberg par ses critiques.

Ces dernières années, les vols privés dans l’espace se sont multipliés : Richard Branson, Jeff Bezos, Elon Musk… Ils ont pour projet de faire du cosmos un nouveau champ d’innovation, où humains, astéroïdes et satellites cohabiteront. Mais quel intérêt recouvre le tourisme spatial ? On fait le tour des arguments qui s’opposent.

Initié dès la fin de l’année 2020, le déploiement de la 5G se poursuit en France, malgré les nombreuses critiques à son sujet : dangers pour la santé et pour l’environnement, aggravation des fractures numériques… Dans une société qui tend à être de plus en plus connectée, cette technologie est pourtant présentée comme nécessaire pour accompagner ces transformations.

En bref :  Pendant que Jeff Bezos effectue son tour dans l’espace, les eaux envahissent plusieurs villes européennes, les forêts et villages brûlent en Sibérie…

En bref : Alors que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus prégnantes (sécheresse, famine, exode), chacun tente de savoir vers quelle…