🧠 Après le biais de disponibilité évoqué il y a quelques semaines, voici celui de familiarité. Même principe : tu accordes plus de crédit à une info qu’à une autre, mais cette fois en raison de la source. Plus tu la connais, plus tu lui fais confiance… et ce n’est pas toujours pour le mieux, tu vas voir.

💡 Une seule information peut complètement influencer ta réflexion. Voilà pourquoi ton voisin continue de croire que le Covid reste une petite grippe, tandis que tu prends toutes tes précautions pour éviter de l’attraper.
🧠 Ça, ça s’appelle le biais d’ancrage, ou l’insuffisant ajustement de ton cerveau aux différentes informations qu’il reçoit. La première information aura toujours plus de poids. Et cela peut avoir de sérieuses conséquences, tu vas voir.

🤯 Ces derniers-mois, Benoît t’a souvent parlé d’infobesité, ce surplus d’informations, qui peut être dangereux pour ton cerveau, et donc pour toi.
🧠 Ce que tu ne sais pas encore, c’est que ton cerveau peut croire que cela t’est bénéfique dans certaines situations, notamment dans une prise de décision ou une analyse. Mais en réalité, cela n’aide pas forcément ton cerveau, bien au contraire. Je vais t’expliquer tout ça.

🧠 Corrélation et causalité… ces deux termes te paraissent proches. Pourtant, les confondre peut amener de grandes erreurs d’analyse, et conduire à des contresens, voire des fausses informations. Je vais t’expliquer pourquoi il est primordial de distinguer les deux. Et tu vas voir que l’origine de ce biais est assez étonnante.

🧠 L’économie d’énergie. C’est ce que recherche constamment ton cerveau. Réduire ses efforts de raisonnement le conduit dans des biais cognitifs, qui affectent ton traitement de l’information. Il en est un qui symbolise cette économie d’énergie : le biais de disponibilité. Et tu vas voir, ce biais intervient à de nombreuses reprises, sans vraiment que tu t’en aperçoives.

👎 Tu as l’impression que les informations négatives prennent beaucoup plus de poids dans ta réflexion que celles positives ?

🧠 C’est encore une fois une perception de ton cerveau, qui t’emmène dans ses pièges. Ce matin, je t’explique les mécanismes du biais de négativité, et ses origines surprenantes !

💡 Parfois, ton cerveau croit tellement en quelque chose qu’il le considère comme vrai. Et cela malgré l’absence de faits pour le prouver : c’est le biais de croyance.

Il intervient dans plusieurs domaines comme les pseudosciences, le complotisme, l’ufologie ou le paranormal. Je t’explique en détail comme ton cerveau peut privilégier la crédibilité d’une conclusion à une vraie logique de raisonnement.

"Vous avez besoin d’être aimé·e et admiré·e, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez généralement les compenser. Vous avec un potentiel considérable que vous n’avez pas encore utilisé à votre avantage. À l’extérieur vous êtes discpliné·e et vous savez vous contrôler, mais à l’intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr·e de vous même."

Qu’en dis-tu ? Ça te correspond ? Normalement, il y a des chances. Et ce matin, je t'explique pourquoi.

Deuxième guerre mondiale, les combats font rage jusque dans les airs. La Royal Air Force voudrait que ses bombardiers reviennent en plus grand nombre, une fois qu’ils ont attaqué les positions allemandes. Ils étudient les impacts de balles des avions qui ont réussi à rentrer, renforcent ces zones et là, surprise : le nombre de bombardiers qui reviennent au bercail baisse encore. C’est le mathématicien Abraham Wald qui en trouvera l’explication : en n’observant que les avions revenus à bon port, l’armée britannique étudiait un échantillon non représentatif de la population totale des engins envoyés au combat. Elle était victime du biais du survivant, l’une des variantes du biais de sélection. Mais laisse-moi t’expliquer tout cela.

🧠 Vaut-il mieux avoir l’illusion de savoir ou reconnaître ne pas savoir ? Si je te pose cette question, c’est qu’il existe un biais cognitif qui place facilement dans une situation délicate et un peu paradoxale : moins tu as de connaissances sur un sujet, moins ton cerveau est capable de reconnaître ton ignorance.

💡 C’est ce qu’on mis en avant deux psychologues en 1999, Dunning et Kruger. Je t’explique tous les détails de cette illusion de connaissance, qui repose essentiellement sur ta capacité à t’auto-évaluer.